Le Centre de promotion des investissements en Cote d’iIvoire (CEPICI) a signé vendredi à Pékin en Chine un mémorandum d’entente avec le Fonds chinois pour le développement de l’Afrique (CAD-FUND), en présence de nombreux opérateurs économiques chinois et ivoiriens.
Selon une note d’information de l’ambassade de Côte d’Ivoire en Chine transmise à l’AIP lundi, le président de CAD-FUND, Chi Jianxun, a justifié le choix de la Côte d’Ivoire par son environnement sociopolitique et économique favorable aux investissements depuis l’avènement du Président Alassane Ouattara à la tête du pays.
Pour M. Chi, le Président de la République de Côte d’Ivoire est le principal facteur qui a encouragé les autorités chinoises. Il a pris la ferme résolution qu’à compter de cette signature, le Fonds chinois pour le développement de l’Afrique accompagnera et encouragera les entrepreneurs chinois à privilégier la destination Côte d’Ivoire pour leurs activités.
Quant à Dosso Adama, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Côte d’Ivoire en Chine, il a remercié le CAD-FUND pour la confiance matérialisée par la signature de ce mémorandum d’entente en terre chinoise, preuve que la coopération sino-ivoirienne vieille de plus de 30 années se porte bien. Il a lancé un appel aux chefs d’entreprises ivoiriens présents à considérer la Chine comme une destination privilégiée dans leurs recherches de partenariat.
Pour sa part, Mme Solange Amichia, directeur général adjoint du CEPICI, après avoir énuméré les investissements chinois en Côte d’Ivoire, a rassuré les autorités chinoises de la volonté du gouvernement ivoirien d’accueillir et faciliter les investissements chinois dans le pays.
De son côté, M. Assoah du Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD) a présenté aux opérateurs chinois les besoins urgents de la Côte d’ivoire en matière d’infrastructures routières, qui demandent un accompagnement de partenaires.
Cette signature qui a eu lieu dans les locaux de CAD-FUND a enregistré en outre la présence du patronat ivoirien, de la BNI, des conseils régionaux du Sud-Comoé et du Folon, ainsi que plusieurs entreprises privés ivoiriennes. Elle ouvre également la voie à des échanges directs entre entrepreneurs ivoiriens et chinois.
AIP