Son Excellence M. Robert Johannes Van Den Dool, nouvel ambassadeur des Pays-Bas près la République de Côte d’Ivoire a présenté ses lettres de créances au président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, ce jour, à Abidjan.
Diplomatie
Diplomatie : Sylvestre Kouassi Bilé nouvel ambassadeur près le Sultanat de Brunei Darussalam
Dans le cadre de l’élargissement de sa Circonscription diplomatique, Son Excellence Monsieur Sylvestre KOUSSI BILE, Ambassadeur de la République de Côte d’Ivoire près la République de Corée, a présenté, le mardi 29 novembre 2016, à sa Majesté HASSANAL BOLKIAH, Sultan de Brunei, les Lettres qui l’accréditent en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de Côte d’Ivoire près le Sultanat de Brunei Darussalam, avec résidence à Séoul.
Au cours de l’audience qu’il lui a accordée, le Sultan, après lui avoir souhaité la bienvenue en terre brunéienne, n’a pas caché sa joie quant à cet évènement longtemps attendu par son pays.
Louant les grandes qualités de son homologue ivoirien, pour qui, il n’a pas dissimulé sa sympathie, le Sultan a fait savoir que les principes de paix, le bonheur des peuples et le vivre-ensemble, maitres mots de la philosophie politique du Président Alassane OUATTARA ont, sans nul doute, un écho très favorable à Brunei.
Répondant à son illustre interlocuteur, l’Ambassadeur a tenu à lui transmettre les vœux les plus chaleureux et les plus sincères que le Président Alassane OUATTARA, forme pour son bonheur personnel, la prospérité et le rayonnement du Sultanat de Brunei, ainsi que les assurances de sa haute estime et de son amitié.
Avant de prendre congé de son hôte, il a exprimé sa joie de l’occasion qui lui est ainsi donnée d’œuvrer au renforcement des relations d’amitié et de coopération entre la Côte d’Ivoire et Brunei Darussalam.
Nouvelle bourde diplomatique de Boris Johnson
Le fantasque ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson a dénoncé sur un ton peu diplomatique les « guerres par procuration » menées par Riyad, le principal allié arabe de son pays. Il a été recadré par Theresa May.
Le célèbre chef de la diplomatie britannique Boris Johnson, qui a fait des gaffes et des déclarations fracassantes sa marque de fabrique, a de nouveau frappé la semaine dernière lors d’une conférence organisée à Rome sur le thème du dialogue.
Il a également souligné que Boris Johnson, qui sera en visite en Arabie saoudite dimanche, allait pouvoir « exposer la manière dont le Royaume-Uni voit sa relation avec l’Arabie saoudite et le travail que nous voulons accomplir avec eux et d’autres partenaires de la région pour mettre fin au conflit épouvantable au Yémen ».
Pour tenter d’éteindre l’incendie diplomatique, le Foreign Office a aussi minimisé l’impact de ces déclarations. « Nous sommes alliés avec l’Arabie saoudite et la soutenons dans ses efforts pour sécuriser ses frontières », a indiqué un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, cité par l’AFP. « Prétendre le contraire serait faux et constituerait une mauvaise interprétation des faits ».
Manuel Valls à Abidjan : une visite sous forme de provocation
La Côte d’Ivoire est marquée par les stigmates d’un régime autocratique à la dérive. Des centaines de prisonniers politiques croupissent dans les geôles, des chefs de guerre soupçonnés des crimes les plus graves sont promus aux plus hautes fonctions de l’État, des dizaines de milliers de refugiés ne peuvent revenir en Côte d’Ivoire par crainte de repression. Une justice des vainqueurs s’est installée dans un climat de répression tous azimut contre les partis politiques d’opposition, les syndicats et des associations, avec une politique de régression sociale et une soumission totale aux intérêts des entreprises transnationales notamment françaises.
Pour tenter d’asseoir sa mainmise sur le pays, le régime d’Alassane Ouattara fait adopter dimanche 30 octobre un projet de constitution inique lors d’une parodie de référendum. Le texte prévoit la mise en place d’un vice-président que l’actuel président pourra choisir à sa guise, la création d’un Sénat dont 30 % des élus seront nommés par lui, et l’empêchement du syndicalisme dans les milieux étudiants, pour ne citer que ces éléments.
C’est précisément cette date que Manuel Valls choisit pour se déplacer à Abidjan et « afficher le soutien de la France aux processus démocratiques » en cours !
Ainsi, le pouvoir français reste non seulement sourd aux plaintes du peuple ivoirien mais adoube ceux qui l’oppriment sans vergogne ! Cette visite en Côte d’Ivoire du Premier Ministre ne peut qu’être vu comme une provocation et interroge sur les contreparties qu’il en attend.
Le Parti communiste français appelle une fois de plus à la libération des prisonniers politiques en Côte d’Ivoire, à un retour à un état de droit et au respect des droits de l’homme. Il apporte sa solidarité au peuple ivoirien et aux forces démocratiques et progressistes qui veulent contrecarrer les ambitions dictatoriales d’Alassane Ouattara et des cliques affairistes qui se partagent autour de lui les miettes que veulent bien leur laisser les multinationales.
La France au lieu de perpétuer une politique de faux-semblants des plus rétrogrades devrait au contraire favoriser les conditions permettant d’assurer à la Côte d’Ivoire un avenir de Paix, de droit et de progrès social, démocratique et économique. C’est la condition sine qua none pour que des milliers d’ivoiriens, réfugiés politiques ou économiques ne prennent plus la route de l’exil.
PCF, le 28/10/2016
L’Ambassade de la Grande Bretagne offre des bourses aux enseignants ivoiriens
Un mois après sa prise de fonction dans notre pays, le nouvel ambassadeur de la Grande Bretagne dans notre pays, SEMme Josephine Luky Louisa Gauld a été reçu en audience par Madame Kandia CAMARA, Ministre de l’Education Nationale le 26 septembre. Le diplomate britannique a saisi l’occasion pour offrir une bourse à notre pays. Initialement prévue pour cinq à dix personnes, cette offre en Master peut être accrue, selon l’ambassadeur à travers le sponsoring d’entreprises britannique en Côte d’Ivoire. Comme c’est le cas de Smith Kline.
La première responsable de l’école ivoirienne a remercié l’ambassadeur pour cet appui. Et s’est réjouie du retour d’un ambassadeur de la couronne dans notre pays après la décennie de crise, que notre pays a traversée. « Les profs d’Anglais peuvent faire un Master. On va soumettre cette proposition à l’Association des profs d’Anglais. Nous allons voir aussi directement avec le DRH pour une pré-sélection de nos meilleurs profs d’Anglais, » a déclaré Madame le Ministre.
Discours intégral de OUATTARA à la Tribune des Nations Unies lors du débat général de la 71ème Session
– Excellence Monsieur Peter THOMSON, Président de la 71ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies ;
– Excellences, Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
– Excellence Monsieur BAN Ki-Moon, Secrétaire Général des Nations Unies ;
– Mesdames et Messieurs ;
– Honorables Délégués,
Monsieur le Président,
Notre session s’ouvre dans un contexte économique et social morose, qui pourrait ralentir les progrès que nous avons réalisés, ensemble, dans la lutte contre la pauvreté, la réduction des inégalités, ainsi que dans la mise en oeuvre des programmes de développement.
En dépit de ce contexte particulier, nous devons poursuivre sans relâche, la mise en oeuvre des Objectifs du Développement Durable (ODD) et de l’Agenda de Développement pour les 15 prochaines années.
Il nous faut gagner le combat contre la misère et la pauvreté pour éviter à l’humanité, les conséquences dramatiques que pourraient révéler l’échec du développement. C’est pourquoi, j’invite les pays développés à respecter tous leurs engagements vis-à-vis des pays en développement, dans le cadre de la mise en oeuvre des Objectifs du développement durable et du financement du développement.
C’est ici le lieu de rappeler les engagements pris à Addis-Abeba, en juillet 2015, lors de la 3ème Conférence internationale sur le financement du développement, mais également ceux décidés à travers l’objectif 17 des ODD et d’autres instruments spécifiques additionnels comme le Fonds Vert pour le Climat.
Je me félicite du choix du thème de cette session, qui nous interpelle sur la nécessité d’accélérer le rythme de transformation de nos sociétés et d’offrir davantage d’opportunités et de facilités aux populations les plus vulnérables. Nous devons donc construire des économies performantes si nous voulons réaliser la feuille de route des ODD.
Notre ambition légitime de développement durable doit toutefois être soucieuse de l’environnement et de notre détermination à lutter contre le réchauffement climatique. La voie a été tracée à Paris ; nous devons tous mettre en oeuvre l’Accord de Paris sur le climat et tenir nos engagements. En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, la mise en oeuvre de l’Accord de Paris est en marche. L’Accord a été jugé conforme à notre Constitution et mon Gouvernement déposera les instruments de sa ratification avant la fin de l’année.
La Côte d’Ivoire, à travers le Programme National de Développement (PND) 2016 -2020, et Côte d’Ivoire Perspectives (2040), entend mobiliser les moyens nécessaires à la réalisation des ODD. La bonne situation économique de notre pays a d’ores et déjà permis d’améliorer tous les indicateurs sociaux et d’amorcer, en profondeur, le processus de réduction de la pauvreté et de redistribution des dividendes de la croissance économique. Toutes ces avancées seront pleinement ressenties par nos populations dans la durée.
Monsieur le Président,
Honorables Délégués,
Mesdames et Messieurs,
La persistance de nombreux conflits continue d’être une réelle source de préoccupation pour mon pays. Notre Organisation commune, notamment le Conseil de sécurité et les principaux acteurs concernés doivent se surpasser, afin de faire cesser, par tous les moyens, les souffrances que subissent les peuples en Syrie, au Moyen-Orient, au Soudan du Sud et au Mali, pour ne citer que ces conflits. Même s’il continue de porter nos aspirations, le Conseil de sécurité des Nations Unies, dans sa configuration et son fonctionnement actuels, ne pourra pas résoudre efficacement les conflits de notre siècle. Mon pays invite tous les Etats membres au sursaut, afin de parvenir à une réforme globale et juste du Conseil de sécurité qui renforcerait sa légitimité aux yeux du monde entier, et plus particulièrement pour les jeunes générations.
Le monde doit se mobiliser contre le terrorisme et le combattre avec la plus grande fermeté et la plus grande détermination, avant qu’il n’inflige à nos pays et à nos sociétés des dégâts et des traumatismes irréparables.
Je voudrais ici avoir une pensée pour toutes les victimes du terrorisme et exprimer ma compassion à toutes les familles qui ont été endeuillées à travers le monde par ces actes barbares. Mon pays a connu, après de nombreux autres avant lui, les mêmes scènes insoutenables après le lâche attentat de Grand-Bassam qui vient nous rappeler, une nouvelle fois encore, qu’aucun pays n’est aujourd’hui à l’abri d’une attaque terroriste ; qu’aucun pays ne peut seul venir à bout de ce fléau. Les Nations Unies doivent, plus que par le passé coordonner l’engagement international.
Si rien n’est fait collectivement pour supporter le coût de la sécurité de tous, nos pays en développement investiront dans leur sécurité nationale, les ressources qui manqueront demain aux investissements sociaux prioritaires; avec les graves conséquences que l’on sait compte tenu de la jeunesse de nos populations.
La dégradation de l’environnement sécuritaire dans de nombreux pays, n’est pas étrangère à l’ampleur soudaine des flux de migrants qui bravent tous les dangers en Méditerranée et dans les Balkans pour rejoindre l’Europe principalement. La peur et
l’isolement ne sauraient constituer la réponse appropriée à l’arrivée des migrants. Les pays d’accueil et la communauté internationale, dans son ensemble, doivent faire preuve de solidarité et d’initiatives afin d’agir sur les causes profondes de ce phénomène. Les pays d’origines doivent faire davantage pour améliorer les conditions de vie et créer un climat de paix et de sécurité pour leurs citoyens.
D’ores et déjà, mon Gouvernement voudrait se réjouir des avancées enregistrées, au cours de la Réunion de haut niveau sur les déplacements massifs de population qui s’est tenue, ici, au siège des Nations Unies. Il nous faut cependant faire plus et mieux.
Monsieur le Président,
Honorables Délégués,
Mesdames et Messieurs,
La Nation ivoirienne poursuit son développement et la modernisation de ses institutions.
L’économie de la Côte d’Ivoire continue de croître avec un taux annuel moyen d’environ 9%, ce qui nous permet de poursuivre nos efforts visant à nous doter d’infrastructures économiques et sociales indispensables pour l’amélioration du bien-être de nos populations.
La Côte d’Ivoire est en paix et nous avons organisé, avec succès, l’élection présidentielle d’octobre 2015 qui a scellé le retour à la normalité et à la stabilité.
Dans les prochains mois, le peuple ivoirien sera appelé à renouveler le mandat des parlementaires et à se prononcer sur le projet d’une nouvelle constitution, dans le droit fil de notre ambition de construire un Etat moderne.
Au regard des progrès satisfaisants réalisés ces dernières années, le Conseil de Sécurité a levé, en avril 2016, le régime des sanctions qui pesaient sur la Côte d’Ivoire depuis 2004. En juin 2017, l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire, ONUCI, achèvera son mandat et quittera définitivement la Côte d’Ivoire, après 12 années de présence continue. Le Gouvernement ivoirien est particulièrement fier de cette évolution, qui apparait désormais dans l’histoire des opérations de maintien de la paix comme une véritable « success story ».
Je voudrais profiter de cette tribune pour renouveler nos remerciements aux Nations Unies ainsi qu’à tous les pays qui ont pourvu des troupes à l’ONUCI.
C’est fort de cette remarquable évolution que mon pays a décidé de se porter candidat à un Siège de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2018 – 2019. La CEDEAO, puis l’Union Africaine, ont endossé notre candidature.
Je voudrais à cet égard, appeler l’ensemble des Etats membres de notre Organisation, à soutenir la candidature de la Côte d’Ivoire lors des élections prévues en juin 2017. La Côte d’Ivoire, à travers cette candidature, entend partager avec les autres pays membres, son expérience réussie du maintien de la paix et de la collaboration au sein des Nations Unies.
Je voudrais rappeler que la Côte d’Ivoire a contribué par le passé à l’effort de stabilisation au Congo, en Haïti et en Centrafrique, à travers, respectivement la MONUSCO, la MINUSTAH et la MINUSCA. C’est dans cet esprit que la Côte d’Ivoire, dans le cadre de la MINUSMA, était aux côtés du peuple frère du Mali à travers une Compagnie de transport entre 2013 et 2015 et s’apprête à y déployer, d’ici la fin de l’année courante, une Compagnie de protection d’environ 150 éléments.
Monsieur le Président,
Honorables Délégués,
Mesdames et Messieurs,
Je ne saurais terminer mon propos sans rendre un hommage appuyé et exprimer, au nom du peuple Ivoirien, notre profonde gratitude au Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur Ban Ki-moon, pour sa contribution exceptionnelle en faveur de la paix dans notre pays.
Je voudrais aussi le saluer, pour son leadership dans la bonne conduite de notre Organisation et son engagement constant en faveur de la paix, la sécurité et le développement dans le monde.
Au moment où il termine sa mission au service de notre organisation, nous lui souhaitons bonne chance dans ses activités futures.
Je vous remercie.