Je pense à ma terre de Lôdjiboua baignée de chaleur
Je pense à mon village de cases coiffées de chaumes
Et mon âme s’enlise naviguant ce matin de Psaumes en Psaumes
L’hiver n’est pas encore là, mais j’appréhende déjà son atmosphère vêtue de large manteau blanc
Et mon cœur toujours hélas est las, saignant à blanc
Au milieu des mille lumières d’Europe
Aujourd’hui, jaillissent en moi les doux souvenirs de mon insouciante errance
à Divo, à Lakota, à Guitry, à Fresco, à Sassandra, à San-Pédro
Entre le doux soleil de la broussaille de mon peuple de Lôdjiboua
Et l’apaisante fraîcheur de la terre de France
Mon cœur s’enlise et s’écrie
Quand reverrai-je mon pays, mon beau pays
Kock Obhusu
Sur les débords de la scène Dans la profondeur d’un silence blafard On les entend rire aux éclats comme des Read more
Je refuse votre résignation moribonde Elle pue la sueur froide Sortie de vos entrailles trouillardes Vous exaltez aux grelots collabos Read more
Terre cannibalisée Glèbe blessée Patrimère lacérée au compas scélérat Voilà ce qu’est mon Nimba devenu Et le krou s’écroule sous Read more
Le poème apprivoisé perdit Liberté et Souffle Et le verbe se fit alors vélaire Quand la lettre de voyelles que Read more