O’nel Mala : “Pardonnez-moi”

Après son mariage traditionnel (le 13 octobre), suivi de la cérémonie civile (le 28 novembre), O’nel Mala est déjà au travail. Comme un bonheur n’arrive jamais seul, l’artiste vient de signer un contrat d’exclusivité avec une maison de production, pour 2 ans. Mais avant, nous avons rencontré l’artiste, le nouveau marié. Quelle nouvelle orientation donne-t-il à sa vie ? Quelles sont les erreurs du passé qu’il regrette ? Comment envisage-t-il l’avenir ? etc. Toutes ces questions. Et bien d’autres encore. En présence de son épouse. 

• Comment va le nouveau marié ? La lune de miel continue ?

– (Il rit). Je me porte bien. Vous savez, la lune de miel tant qu’on vit, elle se poursuit. C’est chaque jour. Dieu merci, on a pu faire la cérémonie civile il y a quelques semaines. Tout s’est bien passé. On remercie le Seigneur pour cette grâce.

• Maintenant, c’est quoi l’avenir pour toi ?

– Bêh, après la cérémonie de mariage, je suis entré en studio pour l’enregistrement de mon prochain album. J’ai mis de côté l’enregistrement justement pour préparer mon mariage. Maintenant que j’ai fini, j’ai repris le boulot aussitôt. Donc, d’ici peu, les choses vont se mettre en place pour la sortie de l’album.

• Combien de titres sont prévus ?

– Hum !… (Il réfléchit). J’ai donné un chiffre à quelqu’un il y a quelques mois, mais au stade où je suis arrivé, il y a de la matière. Ça, oui !

• Décidément, le mariage t’a inspiré ?

– Oui, tu sais hein. (Il rit). Quand le stresse disparaît, ça fait place justement à l’inspiration. Ce seront des thèmes du quotidien : Dieu, d’abord. L’amour, ensuite. Ce sera de la variété, du gospel. Avec le style qu’on me connaît.

• Ok. Parlons maintenant de ta nouvelle vie. Comment vous êtes-vous rencontrés, ton épouse et toi ?

– C’est une histoire qui remonte à longtemps. Ça ne s’est pas fait en un jour. On a pris le temps de laisser faire les choses, sans tapage. Quand on a jugé le moment opportun, on a décidé d’officialiser tout cela.

• Dis-moi, c’est vrai que tu as cocufié ton pasteur ?

– (Il éclate de rires). Je vous assure que, moi-même, j’ai appris cette information, comme vous. Le pasteur dont certains journaux ont parlé, je ne le connais ni d’Eve ni d’Adam. A preuve du contraire, mon pasteur est là. On se voit. C’est mon père spirituel. Il me donne des conseils régulièrement. C’est même lui qui a béni mon mariage. Alors, comment un pasteur que j’aurais cocufié, comme le prétendait la rumeur, peut-il venir à mon mariage ? Vous comprenez que ce sont des choses qui ont été montées par certaines personnes pour salir ma réputation.

• Oui, mais il se trouve que tes relations amoureuses ont toujours suscité des remous quand même ?

– Je crois que c’est dû à mon métier. En tant qu’un personnage public, ce que je fais intéresse les gens. En pareille circonstance, beaucoup de choses sont dites. Mais tout n’est pas forcément vrai.

• Ce qui est vrai par contre, c’est cette histoire d’amour avec ton manager Miss Audy…

– C’est une histoire qui a malheureusement suscité beaucoup de commentaires comme toujours. De toute façon, je ne m’attarde pas sur le passé. Dans la vie d’un homme, il y a souvent des expériences. Certaines sont bonnes. D’autres sont mauvaises. Mais pour moi, tout cela relève du passé. Désormais, le plus important, c’est de savoir marcher. Savoir où je mets les pieds. Cet épisode de ma vie fait partie du passé auquel je ne pense plus.

• Madame O’nel, vous étiez témoin de tout cela ? Que vous a dit O’nel pour vous convaincre ?

– Florence : il faut dire que d’abord, j’ai trouvé en lui un frère, une personne avec laquelle je peux envisager l’avenir. Ensuite, c’est une personne de confiance. En tous cas, ça ne me posait pas de problème. Parce que je le connaissais. Je savais aussi que tout ce qui se disait sur lui n’était pas vrai. C’est vrai que c’était difficile à vivre pour lui. Mais l’essentiel pour nous, c’était de vivre sans tenir compte de toutes ces rumeurs.

• Après un premier mariage raté, est-ce qu’on a peur de refaire sa vie, O’nel ?

– Oh, non ! On ne calcule pas quand on veut vraiment avancer dans la vie, en se disant qu’un malheur va arriver. Mais, on tire des leçons des erreurs du passé pour avancer, avec beaucoup plus d’assurance.

• Tu estimes avoir beaucoup d’expériences aujourd’hui ?

– Je suis encore jeune. C’est vrai que je suis dans la quarantaine, mais je ne m’estime pas vieux. J’ai beaucoup de choses à apprendre jusqu’à mon dernier jour. Mais, en 40 ans d’existence, la vie m’a montré certaines couleurs quand même qui m’ont cultivé. Donc, il y en a qui m’ont assagi, d’autres m’ont laissé des souvenirs qui sont une bénédiction pour moi, le piment de ma vie. Tout ça a forgé ma vie. Pour ce nouveau départ, puisque je viens de convoler en justes noces, c’est une seconde chance que Dieu m’accorde de continuer la marche avec Lui. Et, justement, quand tu sers Dieu, Il a sa façon de te former. Tout ce que j’ai subi a été une formation pour moi.

• Y a-t-il des erreurs que tu ne referais plus ?

– On ne dira jamais, jamais ! Tant qu’on est avec Dieu, Son esprit nous aide toujours  à savoir marcher.

• En tant qu’être humain, tu admets avoir commis des erreurs ?

– Bien sûr qu’il y a eu des erreurs ! L’erreur est humaine. Mais il y a des erreurs qu’on commet et qui nous laissent des traces. Donc, je sais comment marcher désormais. Justement, j’ai eu vraiment à commettre des erreurs dans ma vie et que j’ai payées cash. Ça m’a coûté vraiment ce que ça devait me coûter.

• Comme ton premier mariage, par exemple ?

– Entres autres… Et comme on le dit, quelqu’un qui a déjà été mordu par un serpent se méfie des vers de terre.

• Aujourd’hui, si tu devais pardonner à quelqu’un, ce serait qui ?

– Ce serait à tous ceux qui m’ont fait du tort. Ayant eux-mêmes leur vie, leurs problèmes, ils ont laissé tout ça de côté et se sont concentrés sur moi. Pour vouloir peut-être me saboter, ou vouloir ma mort. Mais, ils n’ont finalement pas réussi, parce que Dieu m’a sauvé. Je vis encore dans ce pays. Avec une nouvelle façon de faire les choses aujourd’hui. Je pardonne à tout le monde, à tous ceux qui, à tort, ou à raison, m’ont fait des choses que je n’ai pas appréciées. Je demande aussi pardon à tous ceux qui ont été heurtés par ce qu’ils n’auraient pas dû entendre ou vivre à cause de moi. Je demande surtout pardon à mes enfants. Qui ont été forcés d’apprendre des choses dans les journaux et de vivre avec ça pendant des années. Je demande également pardon à tous mes fans qui ont été choqués, mais qui ne m’ont pas lâché, à ceux qui ont prié pour m’aider à m’en sortir. A tous ceux-là, je demande pardon, pour tout ce qui est arrivé. Et je leur dis merci, pour tout ce qu’ils ont fait pour moi.

• Tu parlais de tes enfants. Combien sont-ils ?

– Aujourd’hui, j’ai 4 enfants biologiques. J’ai deux enfants avec mon épouse actuelle. Et puis deux autres avec mon ex. En plus, il y a des enfants de mes frères et sœurs qui vivent avec moi. Les enfants sont en parfaite symbiose, c’est vraiment un lien fraternel très fort. Je t’assure que le Seigneur est vraiment formidable en m’aidant à éviter le pire par rapport à la vie des enfants.

• C’est facile de vivre avec des enfants qui ne sont pas les vôtres, madame ?

– Florence : C’est très facile. Moi, ceux avec lesquels je vis, je les considère comme les miens. Ils sont vraiment adorables. Il n’y a pas de problème entre nous.

• Vous avez une passion commune, la musique (l’épouse d’O’nel Mala est aussi chantre). C’est ce qui vous lie davantage ?

– Florence : Je dirai non. Je pense que c’est le Seigneur, la crainte de Dieu, l’amour de la Parole. C’est toutes ces choses qui nous lient.

• Sur ce, on se dit au revoir ?

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– O’nel : Avant, permettez-moi surtout de dire merci à Top Visages aussi qui m’a accompagné tout le long de cette aventure. Malgré le fait que certaines personnes véreuses se servaient de la presse pour vouloir me noyer, Top Visages ne s’est pas laissé manipuler. Ce magazine, toujours avec son sens de la responsabilité, a usé de patience envers moi. En venant toujours à la source de l’information, pour en avoir la vraie version. Tout ce que je demande, c’est que Dieu bénisse ce journal. Qu’il demeure la référence de tout ce qui est people en Côte d’Ivoire et en Afrique. Parce que c’est un journal qui éduque la jeunesse, donne du temps à la vie en communauté. Et je tiens à le bénir pour cela. Merci à vous !

Par François Yéo

francoisyeo@topvisages.net[2]