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L’histoire qui s’écrit sur la Côte d’Ivoire actuellement mérite qu’elle ne s’écrive pas avec des plumes aussi baveuses de larves de haine

RENDS-MOI MON CŒUR

JE NE SAIS NI LIRE NI ECRIRE, JE NE SAIS QU’EPELER.

Que puissions-nous dire ou que puissions-nous écrire sur cette impensable et non moins abominable parodie qui se déroule en ce moment aux Pays-Bas (dans cette ville de La Haye qui, quoiqu’il advienne portera à jamais le sceau maudit de l’histoire de l’homme africain) qui n’ait été dit et qui n’ait été écrit ?
La sagesse eut commandé à la raison de faire silence, de se faire aveugle, de se boucher les oreilles et de se pincer le nez tant la chose en ridicule et nauséeux abonde.
Mais – hélas ! – il est parfois des situations où le mépris dont certains peuples et certains individus font commerce ne peut mériter toute autre rétribution que le mépris des peuples méprisés. Cela n’est naturellement que justice ! Répondre aux coups de pieds de l’âne ne peut en tout temps et en tous lieux signifier se mettre à son niveau. Alors, nous écrivons pour le présent, nous agissons pour la postérité, pour nos enfants face à cette histoire actuelle qu’on assassine par bras noirs armés à l’indicatif interposés.
Et d’ailleurs, nous autres africains et nègres, nous n’avons que trop garder silence depuis des temps immémoriaux face à l’indicible. Nous n’avons que trop fermer les yeux face à l’horreur, face aux horreurs aveuglantes, bouché nos nez face à l’abominable répugnance des autres. Et nous n’avons que trop boucher les oreilles face aux hurlements carnassiers de tous les affamés de la terre et en particulier de ces loups enragés de l’occident à nos trousses, il y a belle lurette.
Des siècles, dans la cale d’une salope en robe de guipure : çà suffit ! çà suffit ! çà suffit !
Et puisque l’histoire, plus qu’elle nous y invite, nous y condamne, alors écrivons ! Ecrivons juste pour dire, pour dénoncer l’injuste, agissons pour redire notre part de vérité face cette vérité proclamée singulière par ceux qui s’étant par ailleurs proclamés dieux sur terre ont décidé de faire des autres hommes sur cette terre des hommes de sous-hommes en façonnant l’histoire par la confection de torchons aussi nauséeux que honteux dont la plus brillante des illustrations nous est servie dans un flagrant délire par la Cour pénale internationale. Comme par le passé, l’histoire qu’ils écrivent se veut fidèle à elle même : tronquée, miséreuse, méprisante, outrageante, enragée et sans concession. Le comble de cette parade parodique que d’aucuns qualifieraient, volontiers, de cerise sur gâteau, est porté par plus qu’une négresse, une enfant issue du continent africain, façonnée pour servir une cause que l’histoire actuelle ne peut assimiler et que la jeunesse africaine ne peut avaler. Tordant le cou aux faits qui se sont déroulés et qui se déroulent encore en Côte d’Ivoire – un pays devenu une prison à ciel ouvert – la bonne soudeuse de négresse assermentée se lance dans une diatribe exhibitionniste contre le Président Laurent Gbagbo en l’enfermant dans un carcan ridicule pour aussitôt s’empresser de renvoyer sans coup férir la poursuite des vrais assassins des peuples de Côte d’Ivoire et leurs alliés étrangers encagoulés en justiciers, aux calendes grecques. Si seulement le ridicule pouvait tuer !
Quel sens donner à ces agressions archaïques qui pour le bon sens n’ont pas de place dans l’univers actuel. Laurent Gbagbo, Président de la République de Côte d’Ivoire, enlevé puis déporté en Europe pour y subir l’humiliation et son peuple avec lui sous le couvert d’un manteau sale et honteusement recouvert d’un linceul prétendument baptisé justice internationale pour avoir voulu donner sens à l’histoire de son peuple.
Hier, ce fut Nelson Mandela que ces falsificateurs affublèrent du qualificatif de terroriste pour justifier son incarcération durant vingt-sept années à la léproserie de Robben Island alors même que les faits de mépris et d’humiliation de son peuple étaient offerts à l’humanité entière en toute nudité par une minorité blanche forte du soutien armé et diplomatique d’une dite communauté internationale. Dulcie September et d’autres leaders d’opinion furent liquidés en exile avec l’aval et la complicité de ces pyromanes déguisés en pompiers d’Afrique.
Non loin de la République sud-africaine, toutes les combines étaient déployées pour masquer aux générations africaines le massacre des peuples Hereros et Namas en Namibie. Beaucoup plus tard, l’histoire fut mise à rudes épreuves par les falsificateurs pour éluder leurs responsabilités dans les crimes commis au Rwanda par ceux qui sous le fallacieux prétexte de droit d’ingérence et d’humanisme –cet humanisme ombrageux dont on abreuve nos peuples ! – ont joué les bras armés d’intérêts obscurs.
L’histoire qui s’écrit sur la Côte d’Ivoire actuellement mérite qu’elle ne s’écrive pas avec des plumes aussi baveuses de larves de haine et portées par le mépris séculaire car comme le dit Pierre Bourdieu « les actes de parole sont souvent l’expression de rapports de force et leur efficacité dépend largement de l’autorité sociale des locuteurs ».
Face à ceux et celles qui ont fait le choix d’éructer dans les prétoires d’Europe haine et vulgarité dénudées, les peuples africains on décidé désormais de ne pas se laisser voler leur histoire, la vraie. En témoignent tous ces soutiens populaires qui çà et là sur le continent se manifestent en faveur du président Laurent Gbagbo. Etes –vous si sourds pour ne pas entendre, êtest-vous si aveuglés pour ne pas voir :
Libérez Gbagbo ! Libérez Gbagbo ! Libérez Gbagbo !

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