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LE MARI DE MA FEMME

De jour et de nuit
Par les chemins de ronces
J’ai chanté ton doux sourire
O Ma patrie
Mon espérance s’est recouverte de haillons boueux
Qu’à cela ne tienne
Je ne cèderai point au vent du désespoir
Car mon cœur n’éprouve point de haine à la danse des tendances

J’écoute le chant vaincu de mon peuple
Et me vient alors le souvenir de ma patrie en rire truand
En moi s’écoule à présent un océan de larmes
Car Exile n’est point Sinécure à l’enfant
O Frère des nuits d’impédances, m’entendras-tu ?
Otons nos larmes aux cadences du temps

Rendons gloire aux aïeux morts
De n’avoir pu supporter les mélodies flatteuses
Et que vienne le temps du baptême assassin
Pour ôter à la vie son vaporeux voile de nuage
S’il y a encore un dieu inquiet aux cieux
En notre terre blessée

Que nos promesses fraternelles ne fassent point calamités
Offrons à nos peines les joies de l’éternité
Joies
Que recouvre le vent de son regard de sang
O Frère, mon frère au souffle de mon sang
Je te donne ma fraternité
Je te donne ma douleur au nom de l’amour de notre terre
La terre Eburnie

Kock Obhusu

Parade obscène par Kock Obhusu

Sur les débords de la scène Dans la profondeur d’un silence blafard On les entend rire aux éclats comme des Read more

Eburnie ne danse plus

Je refuse votre résignation moribonde Elle pue la sueur froide Sortie de vos entrailles trouillardes Vous exaltez aux grelots collabos Read more

UN JOUR, IL FERA JOUR
jour

Terre cannibalisée Glèbe blessée Patrimère lacérée au compas scélérat Voilà ce qu’est mon Nimba devenu Et le krou s’écroule sous Read more

COMME UN SOUFFLE DE DESESPOIR

Le poème apprivoisé perdit Liberté et Souffle Et le verbe se fit alors vélaire Quand la lettre de voyelles que Read more

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