Le Gal Sékongo à propos de Soro, le nouveau chef de fait de l’armée ivoirienne: «Merci Ouattara de nous livrer le buveur du sang des ivoiriens….»

by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire | 17 août 2012 10 h 06 min

L’armée du ministre de la défense Dramane Ouattara prend de l’eau de toute part. Chaque jour que Dieu fait les déboires et les humiliations multiples se succèdent sans que la cible change. Le moral est prêt du zero. Car le commando invisible est de plus en plus imprévisible. Tout se passe comme l’avait prévenu le Général Sékongo. Toutes les cibles sont militaires.

Comme l’épervier affamé et imprévisible, les hommes du gal Sékongo sont partout et nulle part. A l’affut et comme des fauves, ils s’attaquent avec précision et maestria à leurs proies en toute quiétude sans que celles-ci n’est la force de réagir. Tout le monde se pose la question de savoir qui sont ces hommes. Pourquoi opèrent-ils de cette manière? Que visent-ils? Pourquoi ne créent-ils pas de kyste.

A vrai dire, nous nous posons également les mêmes questions sans y trouver de réponse. Alors nous nous sommes résolus à prendre à nouveau contact avec le Gal Sékongo. Peut-être peut-il nous aider à comprendre. Mais cela fait plusieurs jours que nous essayons sans succès. Le général visiblement très occupé n’avait pas le temps pour nous entretenir. Mais aux environs de 18h20, nous recevons un message du général qui nous annonce qu’il est disposé à nous parler. Il nous donne seulement 10 mn.

Nous ne nous faisons pas prier et attaquons immédiatement. Nous demandons au gal Sékongo de nous dire si ce sont les opérations qu’il a promis mettre en exécution à la fin du délai de 72 heures données au régime de Dramane Ouattara qui ont commencé. Le général Sékongo nous répond par des rires. Nous avons immédiatement compris qu’il ne souhaitait pas répondre à cette question. Malgré notre insistance, rien n’y fait.

Nous n’avions plus assez de temps. Alors nous attaquons à nouveau en lui disant que beaucoup de personne estiment qu’il travaille pour le compte de Soro Guillaume. Quelque peu irrité, le Gal Sékongo répond: «ils ont aussi insinué que nous travaillions pour le compte du FPI, pour une partie du PDCI ou encore pour Banny. C’est à croire que tous les ivoiriens sont suffisamment bêtes pour ne pas être capables de poser des actes sans être téléguidés. Ecoutez. De toutes les façons attendez de voir. Puis vous tirerez vos conclusions».

Le temps est contre nous. Car nous avons l’expérience de conversations assez courtes avec le général. Il est ponctuel. Alors nous nous empressons de lui poser notre troisième question. Nous lui demandons son commentaire sur la fonction de fait de chef d’armée qu’assume Guillaume Soro ces derniers temps. Avec le sang-froid que nous lui connaissons depuis peu, le général de répondre: «Ecoutez. Avant tout propos, je voudrais dire merci à Ouattara de nous livrer enfin ce garçon dont le seul mérite est d’avoir appris à ses suiveurs de boire le sang des ivoiriens. Rappelez-vous. En 2002, ce gamin s’est mis à la tête d’une bande de criminels qui se sont adonnés à des choses horribles. A Bouaké comme à Korhogo, ils tuaient des gens et ensuite ils buvaient leur sang pendant des rituels diaboliques et macabres. Ils se sont permis de rendre dérisoire la vie de leurs concitoyens. Ils se sont rendus coupables de crimes véritablement abominables. A cette période-là nous avions été distraits par des individus sans fois. Mais Dieu ne laisse jamais ce genre de personnes impunies indéfiniment. En faisant de lui le chef de son armée en son absence, Ouattara venait ainsi, sous la main de Dieu d’accomplir un acte grandiose. Ce jeune homme sanguinaire aura enfin à nous faire face sans interférence cette fois. Nous espérons qu’il sera plus courageux que son chef Ouattara pour oser nous affronter sans fuir comme lui».

Le temps qui nous est imparti s’acheminait à grand pas. Mais nous osons poser la question qui se trouve sur les lèvres de tous les ivoiriens: Pourquoi ses forces ne restent-ils pas après avoir attaqué et arraché les armes de leurs adversaires? Il a commencé à rire. Puis de manière très sereine, le général répondit: «avez-vous jamais suivi ou assisté au sport le plus prisé des espagnols, La corrida qui se déroule dans les arènes? Le combat se passe entre le «toréado» communément appelé «torero» ou «matador». Le combat se subdivise ensuite en trois parties (tercios). Au cours de la première partie aussi appelé letercio de pique, deux picadors affrontent le taureau et le blessent à l’aide d’une longue pique, ce qui permet à la fois de l’affaiblir et d’évaluer son comportementAu cours de la première partie aussi appelé le tercio de pique Au cours du deuxième terciole tercio de banderilles, des banderilleros ou le matador lui-même, plantent trois paires de banderilles dans le dos du taureau. Enfin, lors du troisième tercio, le matador, après une série de passes exécutées avec sa muleta (un leurre fait d’un drap de serge rouge monté sur bâton), met à mort le taureau par l’estocade portée avec son épée. Méditez chacune des étapes décrites lors des corridas et vous trouverez la réponse à votre question. Une chose est certaine. Tout sera fait pour le plaisir de nos populations».

Réné Kablan

Source: infodabidjan.net

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