LA SECURITE EN COTE D’IVOIRE: DE GBAGBO A OUATTARA

by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire | 10 juillet 2011 1 h 39 min

Tout pays a besoin, pour son développement durable, d’assurer et de garantir la sécurité des biens et des personnes vivant sur son territoire. Cette sécurité est assurée traditionnellement par les forces régaliennes.
En Côte d’Ivoire, ce sont la Police, la Gendarmerie, l’Armée et les autres forces paramilitaires. Chacune de ces forces opère dans un champ d’action bien précis et est complémentaire des autres.
Cela forme un ensemble homogène et cohérent appelé Forces de Défense et de Sécurité en abrégé FDS.

Pour garantir cette sécurité, le Président Houphouët avait jugé nécessaire en son temps, d’établir des accords de défense avec la France qui avaient pour objet, en cas d’agression extérieure, d’obtenir le soutien de l’Armée Française.
Si cet accord ne mentionnait pas l’intervention de la France dans les cas de conflits internes, les faits attestent de l’intervention de l’Armée Française dans deux conflits inter ivoiriens, dans les décennies 60 et 70 : le Sanwi à Aboisso (au Sud Est) et le Guébié à Gagnoa (Centre Ouest) à la demande d’Houphouët, l’un des fidèles et anciens pions de la Françafrique.

Un de ses successeurs, Le Président GBAGBO, de sa prise de fonction jusqu’à la rébellion de 2002, a fait face à une série de tentatives de coups d’état orchestrées par ceux qui sont devenus aujourd’hui FRCI (Forces Républicaines de Côte d’Ivoire). Ces déstabilisateurs ont manifesté depuis toujours le désir de perturber la quiétude des ivoiriens.
Malgré tout, tous les services de l’Etat chargés de la sécurité des populations (la Police, la Gendarmerie, l’Armée et les forces paramilitaires) étaient présents et exerçaient leurs activités sur l’ensemble du territoire. Ainsi, les taxes douanières étaient prélevées, les forêts classées protégées, la justice rendue par des professionnels expérimentés.

En Septembre 2002, lorsque la Côte d’Ivoire a été attaquée par une horde de rebelles formés au Burkina Faso, le Président GBAGBO a sollicité, conformément aux accords de défense, le concours de l’Armée Française. La France de Chirac a refusé catégoriquement d’intervenir. L’Armée Ivoirienne s’est alors engagée pour mater la rébellion. Devant cette détermination, les français ont demandé au Président GBAGBO de leur accorder une trêve pour évacuer leurs ressortissants des zones occupées par la rébellion. On a constaté plutôt que cette trêve a permis à l’Armée Française de réorganiser et armer davantage la rébellion. Il s’en est suivi l’occupation des zones Centre, Nord et Ouest ; le Sud étant toujours gouverné par le Président GBAGBO.
Il apparait alors deux zones et deux systèmes de sécurité différents qu’il convient d’analyser en tenant compte de l’évolution de la situation actuelle.

1.      La sécurité sous le régime de GBAGBO
* En zone gouvernementale
Le Président GBAGBO a utilisé les moyens de l’état pour offrir les meilleures conditions de sécurité. Ces moyens ont subi quelques adaptations en conformité avec l’évolution de la situation.
Toutefois, les effets collatéraux de la rébellion ont entraîné dans cette zone une augmentation de l’insécurité provenant de la zone dite de confiance dont la sécurisation était confiée aux forces de l’ONUCI et de la Licorne.
Les descentes répétées des rebelles ont amené le Président GBAGBO a créé le Centre de Commandement Intégré (CCI) composée à part égale de rebelles et de loyaliste. Ce centre était chargé d’assurer la sécurité des populations de la zone tampon et devrait servir de base  à la constitution de la future armée nationale.
Pour assurer la sécurité dans la zone gouvernementale  proche des zones rebelles, le Président GBAGBO a affecté des gouverneurs miliaires (préfets et sous-préfets).
En outre, le Président GBAGBO a créé le Centre de Commandement des Opérations de Sécurité (CECOS) pour assurer la sécurité des populations du district d’Abidjan. Les effets positifs de cette force ont été immédiats. On en veut pour preuve la baisse considérable des braquages de véhicules, des vols à mains armées et autres infractions des malfrats.
Soucieux de l’établissement d’un état de droit comme tout bon démocrate et républicain, le Président GBAGBO a créé le ministère des droits de l’homme, la commission Nationale des Droits de l’Homme et plusieurs tribunaux pour rapprocher la justice des justiciables. Il a commandé la réouverture des tribunaux des zones rebelles et y a affecté les magistrats chargés de les animer.
En application de la loi sur la presse votée sous le régime GBAGBO, le Président de la République n’a jamais emprisonné un journaliste, ni fait suspendre un journal surtout quand on sait que certains journaux d’opposition véhiculaient des messages mensongers, haineux, grossiers et même attentatoires à l’honneur du Président.
Par ailleurs, aucun siège de journal n’a été occupé, à fortiori des équipements d’édition détruits. Ce qui manifestait pour les hommes de médias un système de sécurité encourageant la libre expression.
Face à certains actes portant atteinte à la sécurité, le Président GBAGBO a toujours demandé l’ouverture d’enquêtes nationales ou internationales, privilégiant ainsi le droit, la justice et la sécurité (Ex : cas de Jean Hélène et de Kieffer).
On a assisté aussi à une prolifération d’armes de guerre provenant de l’attaque du 19 septembre 2002, utilisées par des malfrats composés de rebelles, d’anciens prisonniers libérés par les rebelles, tous aujourd’hui membres des FRCI. Cela a conduit à la naissance du phénomène des coupeurs de routes, constitués en grande partie des ressortissants de pays limitrophes.
Pour renforcer la sécurité en zone gouvernement, les FDS ont érigé des points de contrôle. Mais certaines catégories socioprofessionnelles arguant le développement du racket ont manifesté, souvent bruyamment, contre ces barrages, amenant le pouvoir GBAGBO à alléger, de bonne foi, ces dispositifs. Il s’en est suivi le convoyage sans frein (au sens propre comme au sens figuré) des armes de guerre en zone gouvernementale.
Toujours dans le souci d’améliorer la sécurité des populations, des recrutements au niveau national, à l’issue de concours ouverts à tous les ivoiriens, ont été effectués. Pour continuer et améliorer la formation des FDS, les écoles de formation précédemment en zones rebelles ont été délocalisées, en zone gouvernementale, à DAOUKRO et à YAMOUSSOUKRO et une nouvelle école de gendarmerie a vu le jour à DALOA. Certains policiers ont été spécialement formés pour assurer la sécurité des personnels diplomatiques.
La zone gouvernementale a, toutefois été le théâtre d’actes d’une barbarie inqualifiable, sauvage, perpétrés par les forces de l’ONUCI et Française, venues en Côte d’Ivoire en tant que forces de paix. Malheureusement elles se sont muées en forces exclusivement au service des intérêts français. Elles ont contre toute attente été les auteurs d’assassinats lâches de FDS à Abidjan et à Daloa, de bombardement et pilonnage des FDS et de plusieurs milliers de civils, de tueries massives des manifestants aux mains nues. L’’Armée Française, à l’aide de snipers, d’hélicoptères et de chars de combats., a commis ces actes inhumains.
Il est bon de rappeler à ce sujet que l’ONUCI, les organisations internationales de Droits Humains n’ont daigné produire le moindre rapport de condamnation de ces graves événements.
Après les élections de Novembre 2010, la commune d’Abobo a vu naître un soi disant commando invisible qui était en fait animé par le Sergent Chef Ibrahim Coulibaly dit IB, ancien garde de corps de la famille OUATTARA et auteur déclaré du coup d’état de 1999, leader militaire de la rébellion de 2002, auteur de nombreux crimes commis dans ladite commune. Ce Sergent qui se faisait appelé Général s’est fait aidé par l’ONUCI et la Licorne qui convoyaient à Abobo, rebelles et armes, faisant de ces deux groupement de soldats, une force rebelle à la solde de OUATTARA. Elles ont donc été des instruments de guerre plutôt que des instruments de paix. Elles ont installé, dans toute la zone gouvernementale, la rébellion et ont assuré la logistique pour le compte du camp Ouattara.
*En zones rebelles
La sécurité était du ressort exclusif des chefs de guerre, des commandants de zones nommés par la rébellion. La quasi-totalité de ceux qui représentaient les FDS et l’administration territoriale ont été contraints à la fuite ou tués. C’était donc tout simplement une zone de sans loi à la merci des rebelles. On en veut pour preuve. :
–       les exécutions de plusieurs dizaines de gendarmes désarmés ;
–       les exécutions des populations civiles (exemple des danseuses d’Adjanou de Sakassou, au centre de la Côte d’Ivoire) :
–       les sacrifices humains ;
–       les emprisonnements arbitraires ;
–       les pillages et occupation illicites des domiciles ;
–       les vols à mains armées ;
–       la fonction de policiers exécutée par des personnes non habilitées ;
–       la pratique d’une justice extrajudiciaire expéditive rendue par des personnes non habilitées et moyennant paiement;
–       les prises d’otages suivis de demandes de rançons ;
–       la généralisation de la pratique du racket encouragée par les chefs rebelles ;
–       la profanation des corps et des tombes ;
–       la limitation de la liberté de circulation , etc.
Devant ce tableau d’insécurité notoire en zones rebelles et pour donner aux populations de ces zones plus de garantie sécuritaire, Le Président GBAGBO, grâce à la médiation de M. TABO MBEKI, alors Président d’Afrique du Sud, avait autorisé la formation de soldats rebelles pour que ceux-ci assurent les fonctions de police et de gendarmerie dans leurs zones.
Il faut toutefois noter que les effets de cette formation ne se sont pas fait sentir ; c’est pourquoi nous assistons, sur tout l’ensemble du territoire, aujourd’hui aux mains des rebelles, à une situation d’insécurité généralisée.
2/ La sécurité pendant la phase terminale du coup d’état de la France et de l’ONU
Elle a été inexistante dès l’ouverture de tous les fronts de combats au mépris des accords qui prônaient le cessez-le-feu. Cette reprise des combats s’est faite à la demande de OUATTARA qui sans cesse sollicitait ses parrains français et onusiens à utiliser la force pour l’installer au pouvoir. C’est pourquoi les forces françaises Licorne et l’Onuci ont été les premières à attaquer sur tous les fronts. Elles étaient toujours suivies de mercenaires provenant de la sous-région et des rebelles de SORO qui sont en fait les rebelles de OUATTARA. Il est bon de rappeler que dans le cadre des élections législatives de 2000, SORO Guillaume était candidat pour le compte du RDR.
Devant cette situation, les FDS pour certains ont abandonné leurs positions ; d’autres sont descendus sur Abidjan pour défendre la capitale économique ; d’autres encore se sont joints à la rébellion. C’est pourquoi toutes les villes traversées ont été conquises sans résistance. Dans ces villes, il s’agissait pour ces forces coalisées de piller, de tuer, d’égorger et de brûler tous les proches du Président GBAGBO. D’ailleurs, une liste de ceux qui devaient subir le martyr circulait déjà.
La prise de la ville d’Abidjan s’est faite après une semaine de durs combats contre les FDS. Cette bataille a vu s’opposer d’un côté : Licorne de France, ONUCI, Mercenaires de la sous région, rebelles de OUATTARA et de l’autre côté les FDS restées fidèles à leur mission.
Cet état de guerre généralisé a provoqué l’insécurité au niveau des populations et entraîné un déplacement massif et aussi l’exil de nombreux ivoiriens.

En début du mois d’Avril 2011 prétextant l’utilisation d’armes lourdes contre des populations dites civiles (en fait des rebelles), la France a fait adopter une résolution du conseil de sécurité pour faire décoller officiellement les avions et hélicoptères de guerre contre le Président GBAGBO. Ces engins de guerre ont permis aux forces coalisées de faire exagérément usage d’armes lourdes, de missiles, d’obus, de bombes sur des objectifs beaucoup plus civils que militaires. Des milliers de nos compatriotes ont été tués à la résidence du Président GBAGBO voisine de la résidence de l’Ambassadeur de France, témoin de ces crimes.
Cette situation de guerre a aggravé la psychose au sein des populations qui étaient traumatisées par la situation d’embargo sur les médicaments, le manque de vivres sur les marchés. La peur d’être dépossédés de leurs biens et de recevoir des balles perdues a obligé les ivoiriens à se cloîtrer chez eux. Tous les véhicules administratifs ont été enlevés par les FRCI qui, non pleinement satisfaits, ont cherché à augmenter leur butin en s’appropriant, sous la menace d’armes, plusieurs véhicules personnels et particulièrement les 4X4.
Les camps de déplacés, les cités universitaires ont été vidés manu militari de leurs occupants pour céder la place aux forces rebelles. Les commissariats de police, les brigades de  gendarmerie et certains camps militaires ont été pillés et occupés par ces porteurs de gris-gris.
Pendant 2 jours entiers et de façon quasi continue, la résidence du Président GBAGBO et ses environs ont été pilonnés à partir de plusieurs hélicoptères de combats, de l’ONUCI et la LICORNE, asphyxiant les occupants avec des missiles, des bombes de tous genres, pour les obliger à se rendre.
Ainsi fut capturé le Président GBAGBO par les forces spéciales Françaises et remis par la suite aux rebelles qui l’ont conduit au siège du gouvernement OUATTARA au Golf Hôtel.

3/ Sécurité après le renversement de GBAGBO : Premier test de Ouattara.
A la nouvelle de l’arrestation de GBAGBO, OUATTARA s’est déclaré chef de l’Etat.
Il est ainsi devenu le chef de l’Etat imposé par la France à la Côte d’Ivoire et donc le premier responsable de la sécurité sur toute l’étendue du territoire.

ivoiriens de l'étranger [1]

Que nous a-t-il servi jusqu’à ce jour ?
Tueries d’opposants, arrestations arbitraires, prises d’otages avec exigence de rançons sont le lot quotidien des ivoiriens. S’agissant des biens, on assiste à des incendies, des vols, des braquages, des destructions des biens publics et privés.
On note aussi, une occupation illicite des commissariats et des brigades de gendarmerie par des non professionnels de la sécurité, une présence exagérée de personnes porteuses d’armes n’inspirant aucune confiance à plusieurs endroits de nos villes.

En outre, le gouvernement Ouattara se complait à bafouer les procédures judiciaires à travers des emprisonnements arbitraires de sympathisants de GBAGBO, à faire occuper les locaux de la presse de l’opposition par les FRCI.
Les véhicules de l’administration ainsi que des véhicules 4×4 d’honnêtes citoyens continuent de faire l’objet de vols systématiques et ont été aperçus dans certains pays limitrophes. A ce jour, plusieurs de ces véhicules volés circulent librement sur le territoire ivoirien.
Les FRCI rackettent ouvertement les populations villageoises et exigent des rançons contre la libération de leurs enfants.
En outre, sous le prétexte de recherche d’armes, et par convois, ces rebelles envahissent les domiciles d’honnêtes citoyens pour les menacer de morts, de viols, extorquer de grosses sommes d’argent et pour emporter des biens.

Pour manifester sa reconnaissance, le nouveau chef de l’Etat programme de recruter, sans concours, plusieurs milliers de militaires rebelles pour former la nouvelle armée ivoirienne.
Cette dernière ne serait redevable qu’à Ouattara et constituerait de ce fait sa garde républicaine composée à 99% de ressortissants du Nord. Ce qui ’instaurerait un clivage au sein de notre armée confirmant par là-même que Ouattara est bel et bien l’auteur de la rébellion parrainée par la France.
Une autre preuve vient d’être fournie par la nomination récente du chef d’Etat major de la rébellion comme Chef d’Etat major de l’armée nationale.
La création des FRCI et cette nomination viennent donc officialiser la rébellion.
Nous sommes alors dans un état de non droit caractérisé par l’impossibilité pour les policiers et les gendarmes d’exercer librement leurs fonctions.
C’est pourquoi les activités nocturnes sont au point mort ; les populations vivant un couvre feu de fait.
La télé et la radio, instruments de propagande de OUATTARA, au lieu de rassembler installent l’insécurité, la peur et la psychose dans les cœurs des ivoiriens ; le « Vivre ensemble » étant devenu un vil slogan, surtout que la chasse à l’homme à partir de critères ethniques continue. Ces dérives font craindre une  ivoirophobie manifestée par cette soldatesque composée pour la plupart d’analphabètes.
La suspension des salaires et le blocage des comptes bancaires des proches de LMP montrent combien ce régime est peu soucieux du respect des droits de l’Homme.
Plus alarmant encore, les plaintes répétées des rebelles indiquant n’avoir pas perçu les rémunérations promises par leurs commanditaires et qui, pour se payer eux-mêmes, se voient obligés, à l’aide de leurs armes, de se servir auprès des populations, aggravant ainsi le traumatisme des ivoiriens.
Il apparaît clairement qu’après cent jours d’exercice du pouvoir, la situation d’insécurité persiste et s’aggrave contrairement à la promesse de Ouattara de subjuguer l’insécurité en deux mois. On peut être tenté de dire que cette situation est voulue et entretenue par la France pour imposer Ouattara aux ivoiriens : semer la terreur pour règner
Il faut pourtant rétablir la sécurité dans ce pays pour impulser une véritable croissance et un développement durable. C’est pourquoi nous proposons :
•       l’encasernement de tous les ex-rebelles porteurs d’armes dans un délai maximum d’un mois.
•       la fin des patrouilles françaises et onusiennes accompagnés de rebelles qui rappellent l’occupation de la France par l’Allemagne nazie.
•       la levée définitive des blocages des comptes bancaires,  des barrages multiples et superflus, sources de racket et de psychose dans l’esprit des ivoiriens.
•       l’arrêt de la chasse aux militants LMP et la libération de ceux déjà injustement détenus. Cela procède de l’enclenchement d’un véritable processus de réconciliation et de paix.
•       la fin de l’ivoirophobie dont font preuve les rebelles devenues FRCI

Il est bon de signaler que la psychose d’insécurité qui a été formatée dans l’esprit des ivoiriens par les nombreux bombardements français et onusiens ne peut être ôtée que par une application stricte et réelle de la constitution et des lois de la République et par le départ définitif de la Côte d’Ivoire des forces d’occupation.
Il faut par ailleurs que le chef de l’Etat imposé par la France et les membres de son gouvernement mettent fin  à cette justice du « vainqueur » ( ?) qui consiste à ne voir que la paille dans les yeux de l’adversaire et ignorer royalement la grosse poutre qui les aveugle (nombreux crimes de guerre depuis 2002, casses de banques dans les zones rebelles, plusieurs graves crimes financiers et économiques…).
Pour la véritable réconciliation, que chaque camp se fasse violence, surtout ceux qui, à l’instigation de la France, ont introduit la guerre sous différents prétextes fallacieux dans ce pays. C’est à ceux qui sont au pouvoir de savoir s’humilier comme l’avait fait le Président GBAGBO, face à la rébellion, dans l’intérêt supérieur de la Nation.
Des patriotes seniors

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Endnotes:
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