LA QUESTION DE DEMOCRATIE DANS LA CÔTE D’IVOIRE D’ ALASSANE D. OUATTARA !!!

by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire | 8 octobre 2012 4 h 08 min

Un régime démocratique se caractérise par une série de dispositions qui garantissent « le vivre ensemble » harmonieux, voire convivial dans la société. Du point de vue institutionnel, on a la séparation des trois pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire). Ensuite il y a le respect des libertés fondamentales, et la soumission de tous à la loi qui, elle-même, est une déclinaison des droits humains tels que consacrés par la déclaration universelle de 1948. Il nous est arrivé de lire sur « la toile », une intervention, fort à propos, d’Alain Bouikalo, sur les libertés et la justice, aujourd’hui, en Côte d’Ivoire. Sous la plume de ce frère, on a une description de la jungle qu’est devenue la Côte d’Ivoire, un espace où Dozos et FRCI, soutenus par une armée onusienne omniprésente, font la chasse à tous ceux qui n’applaudissent pas, tel que le voudrait un monarque, le chef de l’Etat, Monsieur Ouattara. Et certains Ivoiriens, par excès d’optimisme ou autre chose, se demandent si les soutiens du régime au pouvoir dans leur pays ne voient pas que la démocratie y est quotidiennement malmenée. La réponse est évidemment : bien sûr que oui ! Tout le monde voit les dérives du régime installé par la France en Côte d’Ivoire. Mais pour ces soutiens, il n’est nullement question de démocratie, au sens commun, dans la Côte d’Ivoire de Ouattara ! Et pour cause.

Les parrains du régime de Ouattara ont une conception raciste de la démocratie :

Parler de conception raciste pourrait paraître exagéré si, béatement optimiste, on refuse de comprendre les actions, à travers le monde, de ceux qui ont imposé ce régime aux Ivoiriens, en tordant le coup à toutes les règles, refusant de reconnaître l’autorité du Conseil Constitutionnel du pays, et allant jusqu’à réfuter un recomptage de voix, qui avait été proposé par le candidat qu’ils avaient décidé d’écarter. Les Ban Ki Moon,  Choï, puis les observateurs de l’Union Européenne, toutes ces personnes, affublées de la notion de « communauté internationale », avaient bien en tête, la thèse de Jacques Chirac, ci-devant président de la France, qui soutient que « l’Afrique n’a pas besoin de démocratie ». Et elles avaient le beau trôle, ces personnes, parce que  soutenus par les Obama et autre Sarkozy, dont les ambassadeurs, tels des Sofas, disons plutôt des hommes liges, n’ont reculé devant aucune bassesse, pour réaliser le complot électoral le plus grotesque, mais surtout le plus meurtrier de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Ils ont installé leur homme et, en racistes purs et durs, ils regardent sans broncher, leur poulain tordre le cou à toutes les normes de gouvernance démocratique, bafouer touts les droits, saper tous les fondements de la nation. Dans cette situation, la chose qui compte le moins, c’est le respect des lois et des libertés. Comment demanderait-on à quelqu’un qu’on a imposé envers et contre la Constitution du pays, dans une barbarie grossière de négation de toute règle,  de respecter la norme démocratique ? Et comme le monde fonctionne, pour le moment, au rythme voulu par « ces parrains », comment parler de démocratie au gouverneur de la Côte d’Ivoire ? Le plus grave, c’est que l’homme fonctionne comme un mercenaire venu pour détruire, et les parties visibles du forfait sont bien infimes par rapport à l’ampleur du drame.

La Côte d’Ivoire renaîtra-t-elle des cendres de l’imposture ?

Avec le régime actuellement au pouvoir en Côte d’Ivoire, tous les dés sont pipés. Les jeux sont faits : il n’y a rien à attendre de la gestion de l’Etat… On sait comment Alassane D. Ouattara a été installé, et pourquoi il l’a été. Son régime est l’aboutissement d’une arnaque historico politique des plus audacieuses, parce qu’allant, sans détour, à l’encontre du doit, de la justice, de la raison et de l’éthique. Ce qu’il faut chercher maintenant, c’est à savoir si la Côte d’Ivoire peut sortir de cette nuit noire de son histoire.

En ce qui nous concerne, la réponse positive à cette question ne fait l’ombre d’aucun doute : OUI ! Mille fois oui ! Et bien plus tôt qu’on ne le croit. D’abord, parce qu’aucune nuit n’est éternelle ! Ensuite et  surtout, parce que tout ce qui est fait dans la tricherie, le mensonge et l’injustice n’a qu’une existence éphémère. C’est une loi contre laquelle aucun crime ne peut rien. La seule ou les seules inconnues, c’est quand ? Et comment ? Mais ce pays se relèvera, et très vite, de cette horreur ! Nous y croyons fermement ! Et nous avons espoir que cela se passera assez rapidement pour que tous, bourreaux et victimes, puissions assister au juste retour des normes de justice et du respect des règles. Nous croyons au juste retour des choses, dans ce pays qui doit demeurer « la Patrie de la vraie fraternité ». Nous croyons à l’amour entre les hommes, sans suspicion ethnique ou régionaliste. Nous croyons à une Côte d’Ivoire où des Amadé Ouérémi, venus de leur Burkina Faso natal,  ne feront plus leur loi sur les populations autochtones, avec la complicité des hommes au pouvoir. Nous avons foi en une Côte d’Ivoire où on ne condamnera pas les personnes parce que simplement elles sont, ou supposées, proches de tel ou tel leader…Nous avons foi en une Côte d’Ivoire où l’homme a de la valeur, du prix, un pays où le premier vaurien, parce qu’il a une arme, n’impose pas ses désirs. Nous sommes confiants et attendons le jour où prendra fin le cauchemar collectif qui nous est imposé. Ce jour-là s’élèvera ! Il n’y a aucun doute là-dessus ! Et alors, on reparlera de démocratie, de droit et de liberté ! On reparlera de Côte d’Ivoire, « Terre d’Espérance ! »

Que Dieu, qui entend nos cris, libère maintenant la Côte d’Ivoire !

                                                                                         NDA ADJOUA SUZANNE

Enseignante

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