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La FIDHOP REND UN VIBRANT HOMMAGE AU GRAND DEMOCRATE ET A L’HOMME D’ETAT LAURENT GBAGBO

Laurent Gbagbo et Blé Goudé

IL Y A 5 ANS, LE PDT GBAGBO ETAIT-IL PRIS EN OTAGE ?

LA FIDHOP SALUE LE COURAGE POLITIQUE D’UN HOMME D’ETAT AFRICAIN EN PHASE AVEC SON PEUPLE.

Au cours d’un meeting qu’il a animé le samedi 9 avril dernier à Abidjan, dans la commune de Yopougon (place CP1), M. Sam l’Africain, président de la NACIP, a fait une grave révélation relative à la crise postélectorale de fin 2010 – début 2011.

Selon lui, en précisant ses déclarations faites devant la Cour pénale internationale (CPI), en tant que témoin à charge, dans la recherche de solutions à la grave crise de 2010, le panel des Chefs d’Etat de l’Union Africaine (UA), dans son verdict rendu public le 10 mars 2011, aurait proposé au Président Laurent GBAGBO (qui était représenté à Addis-Abeba par M. Pascal AFFI N’GUESSAN) d’accepter les postes de Premier Ministre et de quinze (15) ministres dans un gouvernement d’union nationale, contre son départ du pouvoir.

Et à M. Sam l’Africain d’ajouter, en présence de ses témoins à lui, que le Président Laurent GBAGBO aurait accepté cette offre de quitter le pouvoir, au nom de la paix ; mais qu’il aurait été empêché par ses proches collaborateurs, dont Mme Simone GBAGBO et le Prof. Aboudramane SANGARE : ce sont ceux-là qui auraient donc pris le Président en otage, en l’empêchant de prononcer le discours qui était préparé à cet effet.

DEVANT LA GRAVITE DE CES PROPOS, LA FIDHOP PRECISE.

La FIDHOP (la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie Politique), dont le Président-Fondateur a été présent à tous les rendez-vous d’Addis-Abeba, ne se souvient aucunement d’une prétendue proposition faite au Président GBAGBO de quitter le pouvoir, contre des postes de Premier Ministre et de quinze ministres. La conclusion du panel des Chefs d’Etat de l’UA, dont la FIDHOP avait reçu copie, a plutôt confirmé et endossé la position de la Communauté internationale, reconnaissant M. Alassane OUATTARA comme vainqueur du scrutin, selon la certification du représentant du Secrétaire Général de l’ONU ; et l’UA enjoignait donc au Président GBAGBO de quitter le pouvoir.

La FIDHOP, en supposant toutefois qu’un tel accord ait pu exister, entre les politiciens et en marge des discours officiels,  voudrait alors marquer ses profonds regrets face à la méconnaissance ou aux limites qui caractérisent certains hommes politiques ivoiriens (ou africains) ; et les inviter plutôt à mieux se pénétrer de la Constitution du pays, avant de prétendre se lancer en politique ; car la politique est une science qui est régie par des règles.

Ainsi, chacune et chacun comprendra que lorsque, à l’issue d’une élection démocratique ayant eu lieu dans un pays, une personnalité est déclarée Président de la République par le Conseil constitutionnel, et qu’elle a prêté serment conformément à la Constitution, comme ce fut le cas pour M. Laurent GBAGBO, ce n’est pas à cette personne d’accepter de quitter le pouvoir, pour des postes de Premier Ministre et de ministres. C’est une méprise et une compromission que le Président Laurent GBAGBO – pour ceux qui connaissent son profond respect pour la Constitution – ne pouvait accepter.

Et on peut aussi se demander pourquoi cette proposition n’a-t-elle pas été faite à l’autre candidat ?

En outre, y avait-il meilleure solution plus juste à cette crise grave que de venir recompter les voix, tel que l’a préconisé M. GBAGBO ?

Enfin, si le Président Laurent GBAGBO se trouvait vraiment dans l’incapacité de faire face à cette violation de la souveraineté de notre pays, l’issue la plus digne eût été pour lui de démissionner ; plutôt que d’accepter, lâchement, des postes de Premier Ministre et de ministres : les Ivoiriens ne lui auraient jamais pardonné une telle infamie !

La FIDHOP se demande encore pourquoi des prétendus pro-Gbagbo cherchent-ils tant à faire porter le fardeau des milliers de morts de la crise postélectorale au (seul) camp du Président Laurent GBAGBO, alors que celui-ci n’a fait que respecter la Constitution, et n’a fait que se défendre contre des rebelles pro-Ouattara soutenus par l’armée française et les Casques bleus des Nations Unies ?

La FIDHOP observe, par ailleurs, que ces allégations constituent, au fond, une très grave insulte à l’égard du Président Laurent GBAGBO, venant de personnes qui prétendent le connaître mieux que tous : comment oser insinuer que M. Laurent GBAGBO est un incapable, un incompétent, un homme sans courage… ?

La FIDHOP pour sa part, tient à préciser que l’image que les Ivoiriens, et les Africains, et des Occidents retiennent de M. Laurent GBAGBO est tout autre. Tous reconnaissent plutôt en lui, le seul Politique ivoirien à avoir été capable de faire de la (vraie) politique face à Feu le Président Félix Houphouët-Boigny, en vue de mettre fin au parti unique. Et c’est à lui que la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui et de demain doit les avancées significatives vers la Démocratie : le multipartisme, le bulletin unique, la remise des procès verbaux aux représentants de chaque candidat dans les bureaux de vote, la commission électorale indépendante…

C’est donc lui, M. Laurent GBAGBO, « le père de la Démocratie en Côte d’Ivoire » !

Et c’est le courage dont il a fait preuve, au péril de sa propre vie, qui permet aujourd’hui aux Ivoiriens et aux Africains, ainsi qu’aux panafricanistes du monde entier, de mieux comprendre et de dénoncer, à la CPI ou ailleurs, les méfaits de l’impérialisme politico-économique de l’Occident en Afrique, et les méfaits de la France-Afrique.

La FIDHOP, saisissant donc l’occasion du triste anniversaire de sa capture, le 11 avril 2011, à 11H00 – une date sombre pour la Démocratie dans une Afrique indépendante et souveraine – REND UN VIBRANT HOMMAGE AU GRAND DEMOCRATE ET A L’HOMME D’ETAT LAURENT GBAGBO.

 

Fait à Hambourg, ALLEMAGNE, le 11 avril 2016

 

Dr BOGA S. GERVAIS

Président-Fondateur de la FIDHOP

 

 

 

 

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