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En COTE D’IVOIRE la campagne de Ouattara se déroule dans un climat de fortes tensions

Promesses politiques de Ouattara à la plus pauvre commune d'Abidjan à une semaine des élections

En COTE D’IVOIRE, La campagne électorale se déroule dans un climat de fortes tensions alors que le Président Alassane Ouattara brigue un troisième mandat. Ses opposants considèrent sa candidature illégitime et ont appelé à la désobéissance civile.

Des partisans de l’ancien Premier ministre Pascal Affi N’Guessan ont érigé des barricades après l’appel au boycott actif du processus electoral.

« Nous leur demandons sérieusement (aux partisans) d’utiliser tous les moyens légaux pour arrêter le coup d’État électoral qui est sur le point d’être mené par un président voyou qui s’accroche au pouvoir ».

Depuis vendredi des affrontements ont en lieu entre des membres de la communauté Agnis, considérée comme favorable à l’opposition, et celle des Dioulas, réputée proche du pouvoir. Dimanche, autour de Bongouanou, de multiples barrages, tenus par les jeunes Agnis, empêchaient la circulation sur les axes menant à cette préfecture.

Fortes tensions

De nombreux commerces et restaurants ont été pillés et brûlés. La résidence de Pascal Affi N’Guessan aurait été incendiée, selon un correspondant de l’AFP.

La campagne électorale se déroule dans un climat de fortes tensions alors que le Président Alassane Ouattara brigue un troisième mandat. Ses opposants considèrent sa candidature illégitime et ont appelé à la désobéissance civile.

Élu en 2010, réélu en 2015, le chef de l’Etat avait renoncé en mars à briguer un troisième mandat, avant de changer d’avis en août après le décès de son dauphin désigné, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

La loi ivoirienne prévoit un maximum de deux mandats mais le Conseil Constitutionnel a estimé qu’avec la nouvelle Constitution de 2016, le compteur des mandats avait été remis à zéro, ce que conteste farouchement l’opposition.

Manifestation de l’opposition: la ville de Bonoua paralysée ce lundi

Des affrontements entre les forces de l’ordre et des manifestants se réclamant de l’opposition ont éclaté de lundi 19 octobre 2020 dans la localité de Bonoua. Plusieurs barricades ont été érigées sur les principales artères de la ville, les commerces et écoles sont restés fermés à la mi-journée.

Tôt ce matin, les manifestants ont obstrué la voie principale de la ville de Bonoua, entraînant une perturbation de la circulation. En attendant le bilan officiel, plusieurs témoignages sur place font état de la mort d’un jeune manifestant décédé des suites à une blessure par balle.

Ces manifestations font suite à l’appel des leaders de l’opposition lancé le 16 octobre dernier. Ils appellaient leurs militants à passer à la phase active de la désobéissance civile en faisant barrage à toutes les activités menées lors de la campagne et de l’élection du 31 octobre prochain.

En août, des manifestations de l’opposition dans la ville avaient conduit à des heurts. Le bilan faisait état d’un mort, des magasins, des cars pillés et incendiés.

Les cours perturbés ce matin à Abidjan et dans des villes de l’intérieur du pays

La grève annoncée de la Fédération Estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire a entraîné des troubles et la suspension des cours dans plusieurs établissements à Abidjan, mais aussi à l’intérieur du pays ce lundi 19 octobre 2020.

Dans la commune de Cocody, précisément au rond point de la Riviera 2, des individus ont mis le feu à deux véhicules dont un autobus, a constaté Abidjan.net.
Des élèves dans plusieurs lycées et collèges ont été priés de regagner leurs domiciles. Les villes de l’intérieur du pays ont également été touchées par ce mouvement: il s’agit notamment de Bingerville, Yamoussoukro, Bonoua, Abengourou, selon les témoignanges sur place.

Dans un communiqué diffusé ce lundi, le Syndicat des Enseignants Catholiques de Côte d’Ivoire (SEDEC) a décidé de la fermeture des établissements et écoles du diocèse d’Abidjan pour la journée du 19 octobre.

Selon les responsables de la FESCI, cette grève fait suite au refus du gouvernement de trouver un cadre de dialogue afin de trouver des solutions a leurs revendications. La FESCI exige en effet, la suppression des frais annexes et des frais COGES, la réintégration de 62000 élèves soupçonnés de fraudes au BAC 2019 et aussi le paiement des bourses des élèves.

Le syndicat des élèves et étudiants entend protester pendant 72 heures et reprendre la lutte jusqu’à ce que leurs revendications soient prises en compte par le gouvernement.

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