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Déclaration du Vice-Président Cojep-UK, Membre du siège du Cojep –Europe

Nick

Camarades, démocrates, patriotes, africains, militants et sympathisants. Je tenais à vous présenter mes excuses pour mon long mutisme pendant la crise que traverse notre mouvement et aussi profiter de la plateforme pour vous informer de ma démission.

Les raisons de ma démission sont d’ordre politique, idéologique, stratégique et fonctionnel. Je vais m’évertuer à vous expliquer mon point de vue sur ce qui se trame du côté de la lagune Ebrié, ce que l’on appellerait l’affaire BLE GOUDE.
Pour votre compréhension, je ferai la chronologie des évènements jusqu’à la date du 17 Janvier 2013 et au-delà, avec arrestation ou enlèvement du camarade leader Charles Blé Goudé au Ghana.
La Police Militaire du dozo Koné Zacharia fait arrêter un des nôtres en la personne de Blé Sépé, Coordonnateur du mouvement basé à San Pedro. Ce dernier est fait prisonnier pendant quelques jours et est libéré sans tambour battant. Comme par miracle, les chefs d’accusation contre lui se sont évaporés. Deux à trois semaines plutard, soit le 16 janvier 2013 le bureau politique du Cojep basé à Abidjan se réunit au Baron de Yopougon et a pour interlocuteur un certain Touré Mamadou, Conseiller Spécial de la jeunesse de Ouattara. Quel était le but de cette rencontre ? Qu’est ce qu’ils se sont dit ? Rien n’a filtré de cette rencontre au sommet de notre mouvement. Rien n’a été mentionné dans les journaux des deux bords politiques. Le 17 Janvier 2013, le camarade leader est pris entre 7 heures et 9 heures au Ghana et la BNI refuse toute assistance juridique au détenu jusqu’à son extradition en Côte D’Ivoire.
Mais avant, pendant un certain temps (avant la prise de notre leader), le président de la représentation Européenne, Patrice Kouté a commencé à faire de la rétention et ses agissements sont devenus un peu plus suspects et agaçants. Le premier cercle auquel j’appartiens au sein du bureau se rétrécie pour ne concerner que lui et sa petite copine, la Secrétaire Générale. Toutes les informations sensibles provenant du bureau politique ou du leader sont gérées par ces deux personnes. Dès que j’ai commencé à être sérieusement agacé par le comportement suspect et cavalier de Patrice Kouté, la Secrétaire Générale Gisèle Yaké m’a balancé au visage qu’il s’agit de « secret d’état » et que les informations devaient être gérées entre les deux amants.
Les agissements suspects de Patrice Kouté ne s’arrêtent pas là. Dans la plus grande discrétion le jeudi 17 janvier 2013 sans me consulter, l’individu a rencontré l’ambassadeur de la Côte D’Ivoire au Royaume Uni à 11 heures 15.
Il a encore mis le couvert le samedi 20 janvier 2013 cette fois avec une visite éclair à Paris, toujours sans m’en informer.
Un ami commun m’appelle de Paris le dimanche 21 janvier 2013 pour me demander pourquoi je n’étais pas au Quai D’Orsay avec Alain Toussaint et Patrice Kouté.
Le lundi 22 janvier 2013, Joël Poté fait une conférence de presse après 4 jours de silence radio. Aucun communiqué ou déclaration du bureau politique ou encore de la représentation du Cojep-Europe depuis la prise de notre camarade jusqu’au 22 janvier. La nuit du vendredi à samedi 19 janvier dernier, j’ai pondu une déclaration que j’ai acheminée au camarade Kouté pour la presse nationale et internationale. Le camarade Kouté a préféré attendre 2 jours pour seulement la mettre sur Facebook. La version publiée sur Facebook a été sérieusement diluée pour cajoler et caresser Ouattara dans le sens des poils. Des amendements ont été apportés à la déclaration sans toujours m’en informer. Je vous invite à la fin de cette déclaration à comparer la mienne à celle que vous aviez lue sur Facebook et de faire vos commentaires.
La déclaration de Joël Poté, président intérimaire en ce début de semaine est très révélatrice. Il y a beaucoup de non-dits et des zones d’ombre. Joël Poté n’est pas allé au bout de ses idées ou encore a distrait la gallérie. Il ne peut pas s’indigner de la prise de notre leader et appeler à ce que les exilés rentrent. Quelles sont les garanties sécuritaires de ces exilés-là ? Qu’est-ce que Joël Poté sait de la sécurité sous Ouattara pour lancer un appel aussi solennel ? Qu’est-ce que la réunion du 16 janvier 2013 a apporté dans l’amélioration de la sécurité des ivoiriens en général ? Qui est Touré Mamadou et quel est son poids politique ou son influence dans l’appareil étatique ? Quel est le deal qui a été passé entre le bureau politique et le sieur Touré ? Est-ce cela le secret d’état dont me parlait Gisèle Yaké, la Secrétaire Générale ?
Vraisemblament, il y a eu un deal au sommet de notre mouvement afin que notre camarade rentre et puisse prendre part aux négociations entamées par le FPI. Ce deal a été mal ficelé et a tourné au vinaigre. Patrice Kouté et Joël Poté ont induit notre camarade leader en erreur avec des garanties fallacieuses de Ouattara par l’intermédiaire de Touré Mamadou. Nos camarades de lutte ont trahi le camarade Blé Goudé et l’ont livré mains et pieds liés. Sachant mes positions vis-à-vis de Ouattara et comment la lutte doit être menée, Patrice Kouté a préféré faire de la rétention sur cette affaire, convaincu qu’il était que le deal sur la table aboutirait. Patrice Kouté et Joël Poté nous doivent des explications en ce qui concerne la légèreté avec laquelle ils ont livré notre leader à Ouattara. Cela démontre leur immaturité politique et un manque criard d’appréciation saine des rapports entre Ouattara et son opposition. Le Cojep n’est plus un mouvement de pression encore moins un syndicat. Nous avons des intellectuels et des hommes de droit en notre sein. Si l’intention de ces deux personnages était de faire rentrer notre camarade leader, cela aurait pu être discuté avec les différentes instances et bases de notre mouvement. On aurait pu trouver des voies et moyens pour forcer Ouattara à jouer franc jeu. Nous n’avons reçu aucun gage majeur de la part du gouvernement. Des promesses et rien d’autre. Nos camarades au nombre de 35 croupissent toujours soit à la MACA ou ailleurs dans le pays. Dans ces conditions incertaines, les promesses faites par Touré Mamadou ne peuvent garantir la sécurité des exilés encore moins celle de notre camarade. Lancer un appel à leur endroit est faire preuve de mauvaise foi et d’irresponsabilité.
Pour ma part, je concède à notre camarade leader Blé Goudé le bénéfice du doute qu’il n’a pas trahi la lutte mais qu’il été induit en erreur par ces deux idiots cités ci-haut.
Blé Goudé ne peut être le futur de la Côte D’Ivoire si sa sécurité, son intégrité physique et morale sont gérées par des incompétents qui n’ont aucune lisibilité politique ou frappés de cécité intello-politique. Blé Goudé ne peut être le futur s’il doit purger une lourde peine et ne pourrait même pas sortir vivant de la prison. Blé Goudé ne peut être le futur lorsque le bureau politique étale son incompétence et immaturité politique. Blé Goudé ne peut être le futur lorsqu’on met sa vie en danger ou qu’on négocie avec le diable. Ne soyons pas atteint par le syndrome Ahipaud ou Koulibaly. Ces deux personnages ont pensé qu’ils avaient une grande popularité et qu’ils pouvaient créer des partis politiques pour aller à l’assaut du pouvoir. Ahipaud s’est allié au Général Guéi et sa popularité a connu une mort subite. Koulibaly a lui abandonné le FPI pour créer LIDER. Il n’a même pas pu être élu député. Ce que ces deux personnages ont oublié, c’est le fait que leur popularité provenait du président Gbagbo. Le camarade leader s’est attaché au combat du président Gbagbo dès 2002, ce qui lui a valu la popularité dont le Cojep jouit en ce moment. La légitimité et la popularité de notre camarade sont du fait du président Gbagbo. Si le Cojep tourne la page Gbagbo alors que la confirmation des charges n’a pas encore connu un début ou encore que le président Gbagbo n’a pas encore dit son dernier mot car encore vivant, ce serait aller droit à une mort certaine. Le Cojep n’a pas encore posé d’actes concrets en tant que mouvement politique ou parti politique pour mesurer l’ampleur de sa popularité. Le Cojep n’est pas encore un parti politique avec un programme de gouvernement clair, avec des candidats aux différentes échéances électorales. Le camarade leader a un avenir certain mais il n’est pas pour l’instant le futur de la Côte D’Ivoire. Il a un travail de fond à faire pour convaincre les ivoiriens. C’est un travail de longue haleine et il en est conscient. L’attitude du camarade Joël Poté crée des tensions inutiles avec le FPI et les potentiels militants du Cojep. Nous nous sommes évertués à convaincre les ivoiriens de ce que le Cojep va s’allier au FPI pour lui donner une plateforme importante évitant le scenario de Marcoussis. Le Cojep se doit d’être prudent, modeste et humble pour sa propre survie. Il ne faut pas mettre les bœufs avant la charrue. C’est démontrer notre enfantillage politique.
En ce qui concerne le retour ou non de notre camarade, cela aurait pu être négocié avec beaucoup de tact et de prudence. On aurait pu préparer le terrain avant son retour avec des garanties claires et sans ambiguïtés. Quelque chose n’a pas marché à ce niveau-là. Il ya eu pour ma part un marché de dupes.
Les journaux RHDP ont publié une déclaration de Soro Guillaume, affirmant qu’il est mieux de VENIR dans son pays pour répondre à la justice, plutôt que d’être en exil en cavale. Le mot est lâché : VENIR. Qui est un acte volontaire !
Toujours dans la même veine, le mercredi 23 janvier 2013, la Coordination du FPI en exil a rencontré les autorités Ghanéennes pour faire la lumière sur l’affaire BLE GOUDE. Les autorités Ghanéennes et la direction Générale de la Police ont rassuré la délégation ivoirienne que JAMAIS le Ghana n’extradera un ivoirien vivant sur son territoire et qu’elles ne peuvent s’opposer à la VOLONTE d’un exilé qui désire rentrer dans son pays. Donc il ya eu un acte volontaire qui a engendré des négociations pour garantir son retour en Côte D’Ivoire. Le camarade ne pouvant pas se faire localiser, a dû confier les négociations à certains collaborateurs dont Patrice Kouté. Ceci explique la rapidité avec laquelle le camarade leader a été pris et extradé. Même n’ayant pas le statut de réfugié, le camarade leader demeure cependant un ressortissant de la CEDEAO. Donc il a un certain nombre de droits qui doivent être épuisés devant les juridictions compétentes avant toute extradition. Ce qui n’était pas le cas comme dans le cas du ministre Katinan. Par conséquent, Joël Poté et Patrice Kouté ont tout dit sauf l’essentiel.
Comment peut-on confier le retour de Charles Blé Goudé à Patrice Kouté ? Quel talent de négociateur a-t-il ?
Qui est Patrice Kouté ? Que vaut- il sur la scène politique ? Quel carnet d’adresses ou de relations a-t-il ? Un individu qui est incapable d’écrire une déclaration, tenir une réunion de bureau, sans aucune formation politique et qui n’a jamais milité soit à la FESCI ou au FPI ? Quel débat intellectuel peut-il tenir ? Quelle négociation peut –il engager avec le dioulabougou ?
Patrice Kouté a atterri comme un cheveu sur la soupe en tant que représentant du mouvement, grâce à l’intervention de Jean Claude Grégbé – Président de la Coordination des Ivoiriens du Royaume Uni (CIRU). Avant cela, il n’était rien dans la communauté. A Londres, il est la risée de tous. Il passe son temps à faire des monologues politiques dans les salons exhibant ses lacunes et tares. C’est un opportuniste politique qui utilise la ruse pour se faire entendre et se tailler un poste quelconque à tout prix. Je ne pense pas qu’il sache le sens même de notre lutte et ce que cela entraine comme implications. Il est prêt à se prostituer pourvu qu’on lui confie une petite responsabilité dans l’appareil étatique quel que soit le bord politique. C’est un vaurien, un mythomane de la trempe de Ouattara et un « waste of space ». Comme consolation pour avoir lécher les bottes de notre camarade leader, le dernier congrès constitutif a opté pour « justice » en lieu et place de « jeune » dans COJEP car l’individu, Patrice Kouté avoisine la cinquantaine. Si Patrice Kouté prétend être un grand homme politique, il aurait créé son propre mouvement ou parti politique depuis des années au lieu de s’accrocher au Cojep et à notre leader. Il prétend être le mentor d’Abel Naki qu’il traite d’illettré alors que ce dernier vient de créer son parti politique. C’est aussi cela l’héritage que nous a légué le président Gbagbo, le multipartisme. Qui de Patrice Kouté et Abel Naki passe pour homme politique ? Qui des deux a utilisé son intelligence et son charisme pour se faire un chemin dans la sphère politique ? A vous de juger !
Si le Cojep-UK est encore debout, il me le doit en grande partie. Je suis dans l’ombre le véritable moteur de toute cette machine et il n’est rien sans moi. Je l’ai supporté malgré ses caprices et son attitude grandiose. C’est un complexé congénital qui se fait passer pour un intellectuel et homme politique. C’est un « faroteur » qui passe le clair de son temps à se mystifier pour se donner de la contenance.
C’est un individu qui a vécu pendant des années dans ma poche pour son loyer, voyages, frais d’hôtel et autres. Un véritable gigolo et escroc notoire qui séduit les filles utilisant ses soit disant accointances avec notre leader.
J’ai donné 12 ans de service loyal à cet énergumène au sein du Cojep. Il est temps que je m’en sépare pour mes finances, ma survie politique, mon intégrité, ma dignité et éviter qu’il m’abrutisse.
Son incompétence notoire a conduit notre leader dans les griffes de Ouattara. Il a trahi la lutte pensant avoir des récompenses ou une nomination quelconque.
Chers camarades, je continue de croire que Charles Blé Goudé n’a pas trahi la lutte mais que Patrice Kouté et Joël Poté ont voulu orienté notre lutte autrement. Ils ont leur motive et si vous les rencontrez, demandez-leur ce qu’ils ont réalisé par cet exploit- trahison et comment le camarade leader s’est fait prendre aussi facilement. Je reste attaché à notre camarade leader en détresse qui ne comprend pas le jeu trouble de ses collaborateurs. Je reste persuadé que notre camarade leader, ancien fesciste comme moi, donc qui connait la prison, l’humiliation et la torture restera un véritable combattant pour la dignité et l’indépendance de notre continent. Le camarade Blé Goudé a un sens élevé pour la lutte d’indépendance et de souveraineté initiée sous la houlette du président Gbagbo. Le camarade n’est pas atteint par le syndrome Ahipaud ou Koulibaly. Accordons lui le temps de nous raconter sa version des faits et l’on pourra se prononcer ensuite. Les jours à venir seront décisifs et vont situer les responsabilités des uns et des autres. Restez donc à l’écoute.
Nick De Bessou.
Vice-Président COJEP-UK.
Fait à Londres le Samedi 26 Janvier 2013.
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Déclaration du COJEP-Europe suite à l’enlèvement et extradition de son Président Charles Blé Goudé.
Le Congrès Panafricain pour la Justice et Egalite des Peuples informe l’opinion nationale and internationale que son leader Charles Blé Goudé a été enlevé, battu et extradé le vendredi 18 janvier 2013 par la police secrète de Mr Dramane Ouattara, Chef d’état de la république de Côte D’Ivoire et aussi avec la complicité de l’ambassadeur des Etats Unis au Ghana. Notre camarade est actuellement détenu dans les locaux de la DST à Abidjan.
Cet enlèvement intervient à la suite du congrès constitutif du COJEP les 12 et 13 décembre 2012, congrès qui a permis la mutation politique du mouvement.
Il ne faut surtout pas occulter les pourparlers entre la Primature et le FPI afin de décrisper l’atmosphère politique et encourager la participation de ce parti aux élections municipales et régionales.
Le président Charles Blé Goudé a toujours œuvré pour la justice et la paix en Côte D’Ivoire. Un rappel des différents actes posés par notre camarade :
-La rencontre avec les jeunes du RHDP au Café de Versailles.
-La caravane de la paix.
-Deux demandes de rencontre avec la CDVR et participation effective du COJEP au sein de cette commission tant au pays qu’en Angleterre pour une vraie réconciliation des Ivoiriens.
Dans une interview accordée à un journal de la place, notre camarade a fait une déclaration adressée au Président Banny dans laquelle il soutenait être favorable à une réconciliation inclusive. Ceci sous-entend qu’il n’est pas un va-t’en guerre comme malicieusement dépeint mais soucieux de rassembler tous les Dignite Diaspora Ivoirienne-nouvelles autour de la table de réconciliation.
Nous sommes donc désagréablement surpris et indigné que le président du COJEP soit l’objet d’un enlèvement et incarcération.
Vue l’importance de cet évènement fâcheux et contraire à l’apaisement politique, le COJEP-Europe interpelle tous les militants, sympathisants et africains au calme et a la sérénité et de ne point se laisser distraire par une provocation quelconque.
Le COJEP-Europe
-Dénonce ce kidnapping qui met à mal le processus de réconciliation.
-Exige la libération sans condition du président Charles Blé Goudé.
-Demande aux autorités de prendre toutes les dispositions afin de garantir l’intégrité physique et morale ainsi que les droits humains de notre camarade.
-Prend l’opinion nationale et internationale en témoin de ce que le bien être de notre camarade est de la responsabilité du Chef D’état.
-Appelle les militants, sympathisants, responsables de partis politiques et les africains à plus de vigilance et à la sérénité.
La lutte devient intéressante et elle ne fait que commencer.
Pour le COJEP-Europe
Patrice Kouté
Président COJEP-Europe & Conseiller Spécial de Charles Blé Goudé.
Fait à Londres le Samedi 19 Janvier 2013.
======================================================================= Lettre de demission===================
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Londres.
Mr Patrice Kouté
Président du Cojep-Europe.
Londres.
Vendredi 25 janvier 2013.
Lettre de démission
J’ai le triste devoir de t’annoncer ma démission du poste de Vice-Président Cojep-UK à compter de ce jour.
Les raisons qui animent mon départ sont d’ordre fonctionnel, ideologoque et politique.
J’ai servi au sein du Cojep-UK depuis sa mise sur pied ici en 2002, à l’ambassade de Côte D’Ivoire au Royaume Uni.
Depuis un certain moment, j’ai observé des comportements et agissements contraires à l’esprit de groupe. Aussi, mes observations m’ont conduit à déduire que nous ne voyons pas la lutte sous le même angle. La méthodologie adoptée est pour moi totalitaire et cavalière, faisant souvent de la rétention. Ce qui me permet de déduire que la confiance n’existe même pas entre les collaborateurs que nous sommes.
En ce qui concerne l’affaire BLE GOUDE, je suis d’avis de ceux qui pensent que notre camarade a été livre après un deal mal ficelé. Je pense sincèrement que tes agissements et la rétention ne font que confirmer mon point de vue en ce que le président que tu es, n’est pas étranger a tout ce fiasco.
Pour ma part, il ya eu un deal qui a mal tourné et que les explications données ça et là ne suffisent pas pour éclairer les lanternes des ivoiriens sur ce qui s’est réellement passé au Ghana. Le futur nous éclairera et situera les responsabilités. Je reste convaincu que tu as une part de responsabilité. Je ne peux partager cette responsabilité de façon collective car pour ma part, cela n’a jamais été débattu encore moins l’objet d’une ligne de conduite à suivre.
Je reste attaché au camarade leader et je continuerai à œuvrer pour sa libération, sa participation aux débats politiques et a la réconciliation. Je pourrai le faire en tant que simple citoyen mais pas en tant que Vice-Président du Cojep pour les raisons citées ci-haut.
Finalement, j’ai été victime d’une campagne de dénigrement orchestrée par tes soins pendant 12 ans. J’ai été accusé de tous les péchés qui puissent exister. Une campagne qui s’attaque à ma vie privée, professionnelle et à mon intégrité. En me libérant de cette fonction, je me donne la plateforme d’apporter une réplique donc une défense à ces insinuations et accusations fantaisistes (sans aucun fondement). Comme à la cour, tu représentes le procureur (l’accusateur), moi (la défense) et les ivoiriens les juges et membres du jury. Laissons les ivoiriens apprécier ma défense qui a beaucoup tardé à se manifester.
Je vous souhaite toi et le bureau bon vent.
La lutte continue ! Haut les cœurs !
Nick De Bessou.
Vice-Président (Démissionnaire).
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