COTE D’IVOIRE : DIX ANS DE COUPS D’ETAT DE LA FRANCE, DU JAMAIS VU !

by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire | 25 juillet 2011 12 h 28 min

La Côte d’Ivoire est devenue officiellement colonie de la France en 1893.
A la fin de la deuxième guerre mondiale où la France fut libérée, entre autre, par les Africains, ces derniers réclamèrent aussi leur liberté. En réponse, la France colonialiste, sous la houlette du Général de GAULLE, leur « proposa » de choisir, en 1958, entre la communauté avec la France ou l’indépendance. Seule la Guinée Conakry avait voté pour l’indépendance. En réalité, Sékou TOURE avait compris l’hypocrisie de la France qui, astucieusement, demandait aux Africains plutôt : « Si vous voulez l’indépendance, prenez la Communauté et si vous voulez la Communauté, prenez la Communauté »(vous avez bien lu). En vérité, la France ne laissait aucun choix aux pays africains.
Il a fallu la pression des USA, de l’URSS et les luttes de libération des pays d’Asie du Sud-Est pour la contraindre, en 1960, à accorder l’indépendance nominale aux pays africains dont la Côte d’Ivoire.
Le malheur de la Côte d’Ivoire va commencer au moment où, Houphouët-Boigny qui s’était désapparenté du Parti Communiste Français en 1951 et qui, en 1958, a appelé à voter « oui » pour la Communauté, va devenir le premier Président de ce pays. En fait, de 1958 à 1960, la France va sélectionner et préparer une classe d’hommes politiques africains pour « noircir » simplement l’occupant du fauteuil présidentiel, dans leurs futurs états « indépendants ». Ceux-ci doivent être soumis, dociles et fidèles à la France, en fait des bénis « oui oui ». Houphouët-Boigny mettra tout son génie politique en œuvre, pour jouer ce rôle à merveille. Souvenez-vous de sa politique de dialogue avec les tenants de la politique raciste de l’apartheid en Afrique du Sud. Son soutien à la guerre de sécession du Biafra au Nigéria continue de faire la honte de tout le peuple de Côte d’Ivoire. Il a tant et si bien joué ce rôle, que la France fait feu de tout bois pour lui trouver, aujourd’hui, une copie conforme. C’est ce qui l’a conduite à soutenir, fomenter ou exécuter des coups d’état répétés dans la quasi-totalité de ses anciennes colonies.
1.      Le coup d’état dès 2001
Le profil de financier de renommée internationale du Burkinabé Alassane Ouattara et ses accointances mystiques avec les dirigeants français, a séduit la France au point où elle veut faire de lui le successeur d’Houphouët-Boigny. Ouattara sera imposé à Houphouët rongé par la maladie, dépassé par l’évolution rapide de la situation internationale et qui montrait des signes de ne plus pouvoir assurer correctement le contrôle de la situation nationale. Ouattara sera, Président du Comité Interministériel c’est-à-dire un super ministre alors qu’il n’était pas encore ministre (bizarre !) puis premier Premier Ministre de Côte d’Ivoire. Sa mission était, entre autre, de faciliter l’application des plan et facilité d’ajustement structurel, panacée de redressement des économies des pays en développement, en fait des pays appauvris par les occidentaux. Ces véritables sangsues économiques et monétaires rendent aux pays pauvres, par des dons et prêts divers, une infime partie de leurs richesses prélevées antérieurement et abusivement.
Ouattara avait pris ce travail à bras le corps, quand, en décembre 1993, la mort arracha Houphouët à l’affection de tous. Pressenti par la France, il ne peut succéder à Houphouët, la constitution ivoirienne ne le lui permettant pas. Toutefois, il a mené une résistance farouche pour empêcher Bédié, constitutionnellement indiqué, de prendre le pouvoir. En 1999, à l’issue du coup d’état, une radio internationale française a même annoncé Ouattara comme étant le nouveau Chef d’Etat. Il se signale déjà comme un adepte patenté des coups d’état mais ne pourra exercer la fonction de chef d’Etat que lui a ravi Le général GUEI.
Aux élections présidentielles de 2000, Ouattara n’a pu passer les mailles de la constitution ivoirienne en raison, selon la Cour Suprême, de sa nationalité douteuse. La France et son poulain se rendent compte que ce dernier n’est pas la clé constitutionnelle pour la serrure Côte d’Ivoire.
Elle décida alors de faire de Ouattara le Président de la Côte d’Ivoire vaille que vaille. C’est pourquoi dès l’accession de GBAGBO au pouvoir et surtout à partir de 2001, celui-ci doit faire face à de nombreuses tentatives de coups d’état. Ces échecs vont conduire la France à prendre une part  plus active et multiforme au coup d’état du 19 septembre 2002.
2. La France et la Rébellion
Ayant choisi de jouer la carte Ouattara contre Laurent GBAGBO, fondamentalement panafricaniste, l’impérialisme rétrograde français n’hésitera pas un seul instant à se servir de la rébellion pour régler le compte de GBAGBO. Dès les premiers coups de feu à Abidjan, le 19 Septembre 2002, la France de CHIRAC propose un asile doré à L. GBAGBO alors que celui-ci effectuait une visite officielle en Italie. Ce n’était qu’un grossier traquenard pour le maintenir loin du pays et parfaire le coup d’Etat. GBAGBO décline l’offre et retourne immédiatement en Côte d’Ivoire.
A partir de ce moment, la France s’engage sur tous les fronts en utilisant tous les moyens à sa disposition :
– Au niveau militaire, elle demande une trêve de trois jours pour armer et organiser les rebelles à Bouaké, prétextant l’évacuation des ressortissants français de Bouaké à Abidjan. Par ailleurs, elle utilisait des journalistes français comme indicateurs au profit des rebelles.
– Au niveau diplomatique, la France initie et rédige des projets de résolutions onusiennes allant contre l’intérêt du pouvoir légal ivoirien. Ce sera une arme redoutable entre ses mains, qu’elle usera et surtout en abusera de 2002 à 2011.
– Au niveau politique, elle tient en laisse tous les régimes de ses néo colonies qui ne vivent en paix que lorsqu’elles obéissent au diktat de la France.

Par manque de courage politique, la France se mettra sous le parapluie diplomatique des organisations internationales pour prendre des décisions iniques. Ainsi, l’UEMOA, la BCEAO, la CEDEAO, l’UA, l’UE et même l’ONU seront instrumentalisées. Enfin, la France sabotera les rencontres d’Accra, Lomé, pour Marcoussis et Kléber conçus pour dépouiller GBAGBO de tous les pouvoirs et détruire les institutions ivoiriennes. C’est elle qui s’opposera au désarmement des rebelles en vue de parachever son coup d’état électoral programmé depuis belle lurette.
L’objectif des autorités francaises est simple. Laisser GBAGBO appliquer son programme jusqu’à terme, c’est rendre difficile l’arrivée des poulains de la France au pouvoir par des élections libres et démocratiques. Il faut donc empêcher l’exécution de ce programme ambitieux pour la Côte d’Ivoire et susceptible, par la suite, d’ouvrir la voie d’une libération totale à d’autres pays africains. Pour la France, l’enjeu était « plus jamais de deuxième Guinée-Conakry » ; il faut alors mater ce régime au « nationalisme exacerbé ». Pour ce faire, elle va prendre suffisamment de précaution dans la préparation et la distribution des rôles.
Les rebelles doivent créer le maximum de troubles et bloquer l’administration officielle autant que possible. La France doit les protéger et n’intervenir militairement qu’à des moments décisifs, en prenant toutes les précautions pour masquer sa lâcheté.
La France a privilégié ses intérêts par l’utilisation de la rébellion en ne respectant pas l’accord de défense la liant à ses néo-colonies d’Afrique. Au titre de cet accord, la Côte d’Ivoire doit s’adresser à la France pour s’équiper militairement et lui demander assistance en cas d’agression. En 2002, à la demande expresse du Président GBAGBO pour appliquer cet accord, la France refuse prétextant que c’est un conflit interne alors qu’elle attaquait notre pays par le biais des rebelles venus du Burkina Faso. Pourtant et pour mémoire, cette même France est déjà intervenue trois fois en Afrique : une fois au Gabon pour remettre au pouvoir son pion Léon M’BA, déchu par un coup d’état, deux fois en Côte d’Ivoire, chez les Sanwi, région d’Aboisso dans le Sud-Est et chez les Guébié, région de Gagnoa dans le Centre-Ouest pour conforter le pouvoir d’Houphouët et protéger leurs intérêts français.
Avant Marcoussis, le jeu de la France paraissait flou mais après cette table ronde et le sommet de Kléber, la roublardise de la France fut mise à nu. La France s’est ainsi dévoilée en proposant que Laurent GBAGBO devienne un président de figuration, l’essentiel de son pouvoir devant être transféré au Premier Ministre choisi par la France et proche de la rébellion. Le Président GBAGBO, pour marquer sa volonté d’aller à la paix, a accepté de se séparer de son Premier Ministre AFFI N’Guessan et de nommer des rebelles dans son gouvernement. Se rendant compte que les rebelles, poussés par la France, ne posaient aucun acte positif conduisant à la paix, le Président GBAGBO a décidé de sortir les ivoiriens de la crise dans laquelle ils s’embourbaient de plus en plus.
Ainsi, en Novembre 2004, l’opération « Dignité » pour la libération de Bouaké et des régions Centre, Nord et Ouest (CNO) fut décidée et exécutée avec tact et sans bavure sur les objectifs militaires des rebelles. La France, se rendant compte du début de son échec passe à la vitesse supérieure. Lâchement, elle détruit au sol toute la flotte aérienne ivoirienne prétextant que huit de ses citoyens auraient été tués. Si c’était vrai alors paix à leurs âmes. Mais que faisaient ces français à ces endroits et à ces moments précis car la France avait été informée de ces frappes aériennes sur des objectifs militaires bien localisés. Qu’à cela ne tienne, qu’allait faire cette colonne de chars français à la résidence du Président GBAGBO dont le régime fut sauvé par la mobilisation exceptionnelle de tous les patriotes ivoiriens et africains ?
Après cet épisode qui n’a rien à envier à celui de Charpeville, en Afrique du Sud, où de nombreux africains périrent sous les balles assassines des tenants de l’apartheid, on a dénombré en Côte d’Ivoire 74 morts par balles et plus de 1000 blessés.
En effet, l’armée française, à balles réelles, à partir de chars, d’hélicoptères et de snippers, a délibérément tiré sur les manifestants aux mains nues. Au passage, il faut remarquer que ceux qui ont tiré, n’étaient pas à portée de main des manifestants, donc nullement en situation de légitime défense.
Pire, nous avons appris, peu après, que l’Assemblée Nationale Française a adopté un texte permettant de ne pas traduire devant les tribunaux ces meurtriers français de Novembre 2004 en Côte d’Ivoire. Ce texte français blanchit-il également ces bourreaux aux yeux de la CPI de la Haye ?
Dans cette guerre contre la Côte d’Ivoire, chaque fois que la France est acculée, elle appelle l’ONU à son secours. C’est ainsi qu’après ces heures chaudes, la France propose un embargo sur les armes contre la Côte d’Ivoire. On le comprend, l’objectif étant d’affaiblir le régime du président Gbagbo, toutes les résolutions de l’ONU adoptées sous la houlette de la France sont orientées contre le gouvernement légal.
C’est dans ce contexte qu’a été créé le Groupe International de Travail (GTI) qui devrait se substituer, incognito, aux institutions ivoiriennes que la France vouait à la mort, n’eut été la vigilance des patriotes ivoiriens.
Mais la France va arriver à ses fins nonobstant cette formidable et historique mobilisation des ivoiriens en capturant le président GBAGBO le 11 Avril 2011.
3. Le renversement du Président GBAGBO
La dernière phase de la guerre a été baptisée de crise post-électorale. Ce vocable est intellectuellement malhonnête et incorrect car tout ce qui s’est produit après le scrutin est l’aboutissement naturel de ce qui a précédé ces élections. En réalité, c’est une crise qui, à leurs yeux, justifie un coup d’état électoral contre GBAGBO ; une belle façon de disculper la rébellion et la France.
C’est pourquoi la France et ses alliés ont imposé à GBAGBO d’accepter et de promouvoir l’idée des élections avant le désarmement.
Il faut rappeler qu’au premier comme au second tours, la CEI avait pris sur elle d’annuler certains résultats. L’impossibilité de délibérer, au second tour,  sur des  cas litigieux des zones aux mains des rebelles a conduit à la forclusion de la CEI. Le conseil constitutionnel s’est  alors vu dans l’obligation de s’autosaisir.
Alors qu’au premier tour, il a fallu attendre les résultats proclamés par le Conseil Constitutionnel avant que l’ONU ne se prononce. Au second tour, la France et le camp Ouattara, malgré la forclusion de la CEI, obligent le Président BAKAYOKO, à livrer, contre toutes les règles de droit, des résultats imposés par la France, au Quartier Général du candidat Ouattara.
Sans attendre la proclamation des résultats par le Conseil Constitutionnel , le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU a certifié les résultats du camp Ouattara.
A la proclamation des résultats officiels et juridiquement inattaquables du Conseil Constitutionnel, juge suprême des élections, la France,  les USA, l’ONU et la communauté Internationale décident de bafouer cette institution en ne considérant que les résultats présentés par BAKAYOKO Youssouf.
L’appel du Président Gbagbo au recomptage des voix et donc à une simple vérification comme cela fut le cas aux Etats-Unis d’Amériques en 2000 et en Haïti en 2010, sous contrôle de l’ONU a été catégoriquement rejeté. GBAGBO n’a pas demandé qu’on le soutienne parce qu’il est africain, mais le bon sens commande qu’on soutienne au moins le recomptage des voix car il n’y a que ces voix qui portent à la tête de l’Etat en pareille situation.
La coalition France et consorts qui avait déjà planifié son coup d’état électoral va trouver l’argument fallacieux d’une injustice contre le camp Ouattara. Ces faits attestent d’actions préméditées constituant un hold-up électoral pour masquer le coup d’état de la France contre le régime de GBAGBO.
Le représentant du Secrétaire Général de l’ONU, le sud coréen CHOÏ est sommé par la France de certifier le résultat arraché au président de la CEI. On peut croire que cette certification hâtive lui est imposée en échange du soutien de la France à la réélection de son compatriote au Secrétariat Général de l’ONU. Rappelons que la France dispose d’un droit de veto et sait le vendre.
Gbagbo, abandonné de ses paires africains, était devenu une proie facile pour la France arrogante de Sarkozy devenu fou furieux qui prendra des décisions inhumaines, indignes de la France des Droits de l’Homme :
–       Fermeture des banques ; quel calvaire pour les ivoiriens et quelle honte pour la BCEAO, la France et les pays africains de l’UEMOA  et de la CEDEAO!
–       Embargo sur les médicaments ; Oh ! quelle ignominie et cela sans aucune réaction de l’OMS, sans doute gagnée à la cause Sarkozienne !
–       Aliénation incroyable de la presse française qui, de façon ahurissante, dit tout sauf ce que Gbagbo fait ; honte aux média et politiciens français habitués, depuis la colonisation, à exploiter le mensonge comme moyen politique privilégié d’assujettissement des peuples !
–       Fourniture d’armes de façon irresponsable à des jeunes tout aussi irresponsables sur l’ensemble du territoire pour gonfler les effectifs de la rébellion; la France a-t-elle perdu le nord ?
–       Attaques, par l’armée française, des positions des FDS sur tous les fronts à l’aide d’hélicoptères et chars de guerre ; les politiciens français ne prouvent-ils pas leur relent caché de nazisme ?
–       Pilonnages répétés de la résidence du Président GBAGBO entraînant des milliers de morts ; quelle folie meurtrière !
–       Convoyages des rebelles par la licorne et l’Onuci sur tous les fronts ; était-ce le mandat à eux confié par l’ONU ?
–       Pilonnages de sites civils et militaires à l’aide d’armes lourdes, interdites à l’armée ivoirienne par l’ONU, à l’instigation de la France ; quelle lâcheté !

ivoiriens de l'étranger [1]

Ce fut, pendant ce moment tragique, la guerre ouverte de la France, aidée de l’ON, à cause des produits agricoles et miniers et particulièrement du pétrole du Golfe de Guinée comme ce fut le cas au Biafra (Nigéria), en Angola, au Tchad, au Soudan et aujourd’hui en Lybie. A qui le prochain tour ?
A vous, détenteurs de richesses naturelles et particulièrement de gisements pétroliers, préparez-vous à faire front à l’impérialisme aveugle des occidentaux.
Ainsi, après avoir obtenu l’aval de tous les pays impérialistes et leurs satellites en Afrique, la France et l’ONUCI font investir tous les lieux habités de la Côte d’Ivoire par des bandes armées afin d’anéantir toute velléité de manifestations de soutien à GBAGBO. Dans ce climat de terreur généralisée, la France frappe à l’arme lourde les camps des FDS, le palais de la Présidence de la République et la résidence du Chef de l’Etat pour l’arrêter le 11 Avril 2011.
Pour conclure, la France doit sa victoire à sa puissance militaire, mais c’est une victoire méprisable et honteuse car comme disait Blaise Pascal « La force sans la justice est tyrannique ».Elle nous rappelle la victoire de l’Allemagne nazie sur la France du Maréchal Pétain.
Tous les patriotes ivoiriens et en premier le Président Laurent GBAGBO méritent respect et admiration pour le combat qu’ils ont mené, depuis 2001, sans bouclier et sans aucun allié. Ils ont perdu simplement parce que comme le disait l’inévitable PASCAL : « la justice sans la force est impuissante ».
C’est un échec honorable et provisoire car certainement, des leçons de cette défaite vont germer les actions libératrices des peuples opprimés et exploités de Côte d’Ivoire, d’Afrique et d’ailleurs.  C’est alors que nos richesses cesseront d’être la source de nos malheurs et qu’elles deviendront l’objet de notre bonheur.

Ainsi donc les dix ans de coup d’état (à inscrire au record Guinness) de la France en Afrique a débuté en 2001 par des tentatives répétées de putschs pour conduire à la rébellion de 2002, puis à l’échec du coup d’état électoral de décembre 2010. Il s’achève  par le coup d’état militaire de la France aidée de l’ONU qui a renversé le président Gbagbo, ce patriote, digne fils d’Afrique.
Comme le disait le français Charles DE GAULLE pendant l’occupation nazie, la Côte d’Ivoire de GBAGBO a « perdu une bataille mais pas la guerre ». Ce n’est donc que la fin d’une bataille mais pas la fin de la guerre de libération que l’Afrique remportera, certainement, pour le bien de ses enfants.

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Endnotes:
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