Ivoiriens de l'étranger | Diaspora Ivoirienne | Ivory Coast

AU SECOURS, LA COTE D’IVOIRE EST AU BORD DU MIRACLE ECONOMIQUE !

Un adage populaire dit : « chassez le naturel et il revient au galop ». Traduit en langage plus soutenu (façon wassakara), cela donne : « le chien ne change jamais sa façon de s’asseoir ».
Aujourd’hui toute la doxa inhibitrice d’antan se remobilise pour chanter au peuple ivoirien sur tous les tons que la Côte d’Ivoire connaît une « croissance économique à deux chiffres ». Sous-entendu un « miracle économique » pointe à l’horizon. Les choristes drapés de nylon effiloché et frappés de baveux logos d’ « Experts » s’extasient sur toutes les ondes, toute honte bue avec un naturel consommé. Ils s’activent à exhumer le couplet éculé du « «miracle économique » au rythme des tambours de tous les diables cornus. Une antienne pour le moins sanglée d’anachronisme. 
La réalité de la Côte d’Ivoire est tout autre, amis ivoiriens. N’en déplaise aux afro et non moins affreux optimistes de tous poils. La réalité économique et sociale en Côte d’Ivoire est marquée par l’incertitude du lendemain au point qu’une immense majorité de la jeunesse ivoirienne ne se trouvant dans cet univers de brics et de brocs économiques sans lisibilité et qui n’a ni tête ni queue, ne rêve que d’ « aller se chercher ailleurs ». La vie des familles qu’elles vivent à Abidjan ou à Korogho est marquée par l’inquiétude grandissante et la tristesse. Plus rien ne bouge dans les marmites. Loin de la rhétorique Coué, la Côte d’Ivoire traverse actuellement une crise politique qui n’est que la partie émergée d’une crise d’ensemble : économie engluée dans un boueux « cacaoyisme » et incapable d’amorcer le moindre tournant d’industrialisation, une expression politique pluraliste introuvable, etc. 
Il n’est point besoin d’être un « connaisseur » pour s’en rendre compte. La situation sociale et économique est, pour le moins qu’on puisse dire, difficile en Côte d’Ivoire et rythmée par la misère. 
Il y a trois ans nous avons exprimé notre inquiétude à travers une contribution parue aux éditions L’Harmattan dans la Collection Afrique Liberté intitulée : 
« DU MIRACLE ECONOMIQUE A LA CRISE POLITIQUE EN COTE D’IVOIRE ».
Nous invitons modestement aujourd’hui les uns et les autres à revisiter cet opuscule que nous avons délibérément dépouillé de tout jargon faussement savant. Voici quelques repères cette contribution : la persistance de la mauvaise structuration de l’économie ivoirienne, l’escroquerie intellectuelle, l’apogée des néologismes symbolisée aujourd’hui par le concept d’émergence, la poursuite de la logique d’émasculation de l’Etat ivoirien, les politiques de régulation inadaptées. 
Cette contribution en apportant une réponse à l’interrogation de notre confrère, l’économiste Mamadou Koulibaly vise à apporter au-delà de l’aspect économique un éclairage sur les méfaits de la diplomatie de crapules et au brigandage politique tant il s’avère nécessaire de substituer de véritables politiques démocratiques aux logiques démagogiques de certains aventuriers en ce qui concerne ce problème fondamental que constitue le développement économique.

DR MODESTE D. ATTEBI
Economiste – Ingénieur en ingénierie sociale
Chargé de mission à l’action sociale

Casques bleus de Côte d’Ivoire: la menace d’un départ
Casques bleus ONUCI

Casques bleus ONUCI
Face aux reports à répétition du scrutin présidentiel ivoirien, certains s'interrogent, dans les couloirs Read more

Côte d’Ivoire: 8 ans après la guerre – Que de gâchis pour presque rien !

Rebelles Côte d'Ivoire
Il y a huit ans, éclatait la guerre. Le 19 septembre dernier, le Read more

Affaire Kieffer/ Le manque de tact de la justice française incompréhensible

Depuis quelques jours la justice française et Reporters Sans Frontières mènent une campagne en Côte d'Ivoire pour dit-on clarifier la Read more

Making a killing out of football: The Ivorian Football Federation (FIF) Replies to Allegations

The Ivorian Football Federation (FIF) has today responded to a report on the state of Football in the Ivory Coast

Imprimer cet article

Quitter la version mobile